Définition choke

Informations complémentaires
Le mot choke, d’origine anglaise, s’est peu à peu invité dans les discussions francophones, surtout dans le domaine du sport ou des jeux de compétition. Il désigne ce moment précis où un individu, pourtant préparé, s’effondre sous la pression. C’est brutal, souvent incompréhensible, parfois cruel. On attendait une performance brillante, on assiste à un effondrement. Et dans la bouche des commentateurs comme dans celle des spectateurs, le mot fuse : “il a choke”.

Ce qui rend le choke fascinant, c’est qu’il n’a rien à voir avec le niveau réel. Ce n’est pas l’incompétence qui fait tomber, mais l’enjeu. On peut être le meilleur, dominer la partie, et tout rater à la dernière minute. Cela arrive dans le sport, dans les jeux vidéo, dans les examens, sur scène. Le corps tremble, la pensée se fige, l’action devient hésitante. C’est là que le mot choke prend toute sa force. Il capte ce blocage invisible, cette panique muette qui sabote tout.

On pourrait traduire choke par “étouffer”, ce qui n’est pas si loin de la vérité. Il y a dans ce mot une sensation physique : comme si l’air manquait, comme si la gorge se resserrait. Ce n’est pas qu’une image mentale, c’est un ressenti. Et cela explique sans doute pourquoi le mot a été adopté tel quel, sans besoin de traduction. Il frappe juste, il dit quelque chose que “rater” ou “échouer” ne saisissent pas totalement.

Dans les sports américains, en particulier le basket ou le football américain, choke est presque devenu un terme technique. On parle d’un “choke artist” pour désigner un joueur connu pour ses effondrements en fin de match. C’est un peu injuste, mais cela existe. Et ce label colle à la peau. Dans certains cas, un seul choke peut ternir une carrière, entacher une légende. C’est la cruauté du haut niveau : tout se joue parfois sur un moment.

Certains diront que le choke révèle un manque de mental, d’autres qu’il fait simplement partie du jeu. Ce qui est sûr, c’est qu’il est profondément humain. Qui n’a jamais “choké” un jour ? Devant une foule, à un rendez-vous important, dans un moment clé ? Ce mot venu d’ailleurs met un nom sur une faiblesse que tout le monde connaît, mais que personne ne veut admettre. Et c’est peut-être pour ça qu’on l’utilise autant : parce qu’il nous renvoie à nos propres fragilités.

Avec les réseaux sociaux et le streaming, le choke est devenu viral. Des extraits circulent, des ralentis sont disséqués, des joueurs sont moqués. On ne rate plus seulement, on choke en direct devant des milliers de gens. Le mot s’est transformé en mème, en étiquette. Et une fois qu’elle est posée, difficile de s’en débarrasser. Cela va plus loin que la performance : c’est l’image qui prend un coup.

Mais il existe aussi une forme de rédemption du choke. Certains athlètes reviennent plus forts après une humiliation. Ils ont choké, oui, mais ils ont appris. Le mot devient alors une étape, un passage obligé. On le garde en tête, comme un fantôme, mais on ne le laisse plus dicter la suite. Le choke peut être une fin… ou un commencement. Ça dépend de ce qu’on en fait.

Dans tous les cas, choke n’est pas juste un mot importé. C’est une notion qui touche à la pression, à l’échec, à l’ego, au regard des autres. Il dit quelque chose de notre époque, de notre besoin de réussir vite, fort, sans flancher. Et du prix que cela peut avoir. Une syllabe pour tout dire. Et parfois, pour tout faire basculer.
Cette page rassemble une définition claire du mot choke, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Choke (Nom commun)
Masculin
  • (Canada) (Anglicisme) (Mécanique) Étrangleur.
  • (Belgique) (Mécanique) Starter sur une automobile.
Informations complémentaires
Le mot choke, d’origine anglaise, s’est peu à peu invité dans les discussions francophones, surtout dans le domaine du sport ou des jeux de compétition. Il désigne ce moment précis où un individu, pourtant préparé, s’effondre sous la pression. C’est brutal, souvent incompréhensible, parfois cruel. On attendait une performance brillante, on assiste à un effondrement. Et dans la bouche des commentateurs comme dans celle des spectateurs, le mot fuse : “il a choke”.

Ce qui rend le choke fascinant, c’est qu’il n’a rien à voir avec le niveau réel. Ce n’est pas l’incompétence qui fait tomber, mais l’enjeu. On peut être le meilleur, dominer la partie, et tout rater à la dernière minute. Cela arrive dans le sport, dans les jeux vidéo, dans les examens, sur scène. Le corps tremble, la pensée se fige, l’action devient hésitante. C’est là que le mot choke prend toute sa force. Il capte ce blocage invisible, cette panique muette qui sabote tout.

On pourrait traduire choke par “étouffer”, ce qui n’est pas si loin de la vérité. Il y a dans ce mot une sensation physique : comme si l’air manquait, comme si la gorge se resserrait. Ce n’est pas qu’une image mentale, c’est un ressenti. Et cela explique sans doute pourquoi le mot a été adopté tel quel, sans besoin de traduction. Il frappe juste, il dit quelque chose que “rater” ou “échouer” ne saisissent pas totalement.

Dans les sports américains, en particulier le basket ou le football américain, choke est presque devenu un terme technique. On parle d’un “choke artist” pour désigner un joueur connu pour ses effondrements en fin de match. C’est un peu injuste, mais cela existe. Et ce label colle à la peau. Dans certains cas, un seul choke peut ternir une carrière, entacher une légende. C’est la cruauté du haut niveau : tout se joue parfois sur un moment.

Certains diront que le choke révèle un manque de mental, d’autres qu’il fait simplement partie du jeu. Ce qui est sûr, c’est qu’il est profondément humain. Qui n’a jamais “choké” un jour ? Devant une foule, à un rendez-vous important, dans un moment clé ? Ce mot venu d’ailleurs met un nom sur une faiblesse que tout le monde connaît, mais que personne ne veut admettre. Et c’est peut-être pour ça qu’on l’utilise autant : parce qu’il nous renvoie à nos propres fragilités.

Avec les réseaux sociaux et le streaming, le choke est devenu viral. Des extraits circulent, des ralentis sont disséqués, des joueurs sont moqués. On ne rate plus seulement, on choke en direct devant des milliers de gens. Le mot s’est transformé en mème, en étiquette. Et une fois qu’elle est posée, difficile de s’en débarrasser. Cela va plus loin que la performance : c’est l’image qui prend un coup.

Mais il existe aussi une forme de rédemption du choke. Certains athlètes reviennent plus forts après une humiliation. Ils ont choké, oui, mais ils ont appris. Le mot devient alors une étape, un passage obligé. On le garde en tête, comme un fantôme, mais on ne le laisse plus dicter la suite. Le choke peut être une fin… ou un commencement. Ça dépend de ce qu’on en fait.

Dans tous les cas, choke n’est pas juste un mot importé. C’est une notion qui touche à la pression, à l’échec, à l’ego, au regard des autres. Il dit quelque chose de notre époque, de notre besoin de réussir vite, fort, sans flancher. Et du prix que cela peut avoir. Une syllabe pour tout dire. Et parfois, pour tout faire basculer.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « choke » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « choke », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « choke » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « choke ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « choke » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
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