Définition dace

Informations complémentaires
Le mot dace n’est pas familier au grand public francophone, et pourtant il circule, discret, dans certains ouvrages ou documents traduits de l’anglais. C’est que le dace, dans sa langue d’origine, désigne un poisson d’eau douce, souvent confondu avec d’autres espèces du même genre. On pense notamment au Leuciscus leuciscus, connu chez nous sous le nom de vandoise. La confusion est fréquente, parfois volontaire, parfois culturelle.

Dans les textes naturalistes anglophones, le dace revient souvent, comme un poisson ordinaire des rivières claires, rapide, vif, souvent en bancs. Il ne s’agit pas d’un poisson spectaculaire. On ne le pêche pas pour sa taille ni pour sa force, mais il a sa place dans l’écosystème. Certains diront qu’il est à la rivière ce que le moineau est à la ville : omniprésent, discret, presque banal.

Ce qui peut surprendre, c’est la rareté du mot dace en français. Il est parfois utilisé tel quel dans des contextes spécialisés, scientifiques ou de traduction, sans qu’on prenne la peine de le franciser ou de le remplacer. On peut supposer que c’est un mot qui reste entre initiés, ceux qui connaissent bien les poissons ou qui travaillent sur des corpus multilingues. Le mot glisse alors, sans faire de vagues.

On retrouve le dace dans certains guides de pêche traduits à la va-vite, dans des glossaires, dans des notices techniques. Il arrive que des sites de jeux vidéo ou des forums anglophones le mentionnent aussi, surtout dans les contextes où les espèces ont été reprises telles quelles. Le mot devient alors un emprunt, un mot-étiquette plus qu’un terme courant. Il fait partie du décor lexical, mais sans s’imposer.

Les enfants, dans les pays anglo-saxons, apprennent parfois ce mot très tôt, à travers les comptines, les balades au bord de l’eau, les aquariums. Le dace fait partie du folklore local. Pas ici. En français, même les pêcheurs amateurs parleront de vandoise, de gardon, de chevesne, rarement de dace. Et pourtant, on sent bien qu’il existe une place, fragile mais réelle, pour ce mot entre deux eaux.

Il y a quelque chose d’attachant dans le fait qu’un mot aussi spécifique traverse les langues sans jamais vraiment s’ancrer. Il flotte. On l’utilise parfois, on le lit ici ou là, mais il ne s’installe pas. Le mot dace semble n’avoir pas décidé s’il voulait appartenir à la langue française ou y rester invité. On pourrait presque dire qu’il nage à contre-courant de l’usage.

Dans certains dictionnaires spécialisés, dace est simplement renvoyé à son équivalent français. Pas de développement, pas d’entrée complète. Un mot-fantôme, comme il en existe des centaines dans les corpus techniques. Et pourtant, cette absence dit quelque chose. Elle souligne les zones floues entre deux langues, là où la traduction hésite, et où le mot importé garde un accent.

On ne tombera pas souvent sur le mot dace dans une conversation. Il ne viendra pas s’inviter à la radio ni dans un jeu de société. Mais il est là, silencieux, précis, à sa manière. Il dit qu’une langue peut s’ouvrir, sans toujours tout assimiler. Et ce genre de mot, même s’il semble insignifiant, participe au paysage. Subtilement.
Cette page rassemble une définition claire du mot dace, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Dace (Nom commun)
[das] / Masculin singulier
  • Langue thraco-illyrienne parlée dans l’Antiquité qui reste très peu connue en raison de mode de transmission principalement oral des peuples qui l’utilisaient. Son code ISO 639-3 est xdc.
Dace (Adjectif)
[das] / Masculin et féminin identiques
  • De la Dacie (Europe Centrale).
Informations complémentaires
Le mot dace n’est pas familier au grand public francophone, et pourtant il circule, discret, dans certains ouvrages ou documents traduits de l’anglais. C’est que le dace, dans sa langue d’origine, désigne un poisson d’eau douce, souvent confondu avec d’autres espèces du même genre. On pense notamment au Leuciscus leuciscus, connu chez nous sous le nom de vandoise. La confusion est fréquente, parfois volontaire, parfois culturelle.

Dans les textes naturalistes anglophones, le dace revient souvent, comme un poisson ordinaire des rivières claires, rapide, vif, souvent en bancs. Il ne s’agit pas d’un poisson spectaculaire. On ne le pêche pas pour sa taille ni pour sa force, mais il a sa place dans l’écosystème. Certains diront qu’il est à la rivière ce que le moineau est à la ville : omniprésent, discret, presque banal.

Ce qui peut surprendre, c’est la rareté du mot dace en français. Il est parfois utilisé tel quel dans des contextes spécialisés, scientifiques ou de traduction, sans qu’on prenne la peine de le franciser ou de le remplacer. On peut supposer que c’est un mot qui reste entre initiés, ceux qui connaissent bien les poissons ou qui travaillent sur des corpus multilingues. Le mot glisse alors, sans faire de vagues.

On retrouve le dace dans certains guides de pêche traduits à la va-vite, dans des glossaires, dans des notices techniques. Il arrive que des sites de jeux vidéo ou des forums anglophones le mentionnent aussi, surtout dans les contextes où les espèces ont été reprises telles quelles. Le mot devient alors un emprunt, un mot-étiquette plus qu’un terme courant. Il fait partie du décor lexical, mais sans s’imposer.

Les enfants, dans les pays anglo-saxons, apprennent parfois ce mot très tôt, à travers les comptines, les balades au bord de l’eau, les aquariums. Le dace fait partie du folklore local. Pas ici. En français, même les pêcheurs amateurs parleront de vandoise, de gardon, de chevesne, rarement de dace. Et pourtant, on sent bien qu’il existe une place, fragile mais réelle, pour ce mot entre deux eaux.

Il y a quelque chose d’attachant dans le fait qu’un mot aussi spécifique traverse les langues sans jamais vraiment s’ancrer. Il flotte. On l’utilise parfois, on le lit ici ou là, mais il ne s’installe pas. Le mot dace semble n’avoir pas décidé s’il voulait appartenir à la langue française ou y rester invité. On pourrait presque dire qu’il nage à contre-courant de l’usage.

Dans certains dictionnaires spécialisés, dace est simplement renvoyé à son équivalent français. Pas de développement, pas d’entrée complète. Un mot-fantôme, comme il en existe des centaines dans les corpus techniques. Et pourtant, cette absence dit quelque chose. Elle souligne les zones floues entre deux langues, là où la traduction hésite, et où le mot importé garde un accent.

On ne tombera pas souvent sur le mot dace dans une conversation. Il ne viendra pas s’inviter à la radio ni dans un jeu de société. Mais il est là, silencieux, précis, à sa manière. Il dit qu’une langue peut s’ouvrir, sans toujours tout assimiler. Et ce genre de mot, même s’il semble insignifiant, participe au paysage. Subtilement.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « dace » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « dace », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « dace » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « dace ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « dace » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
S

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