Informations complémentaires
Le mot dogging appartient à ces néologismes venus d’Angleterre qui ont connu une diffusion rapide avec l’essor d’internet et des tabloïds britanniques. Il désigne une pratique sexuelle particulière consistant à avoir des rapports dans des lieux publics ou semi-publics, généralement en plein air ou dans une voiture, avec l’éventualité d’être observé par des passants ou par des voyeurs avertis. Le terme est apparu dans les années 1990 au Royaume-Uni et il viendrait de l’argot to dog, littéralement “promener son chien”. Selon certains récits journalistiques, les premiers adeptes utilisaient ce prétexte pour justifier leur présence dans des parkings isolés ou des zones boisées, tout en profitant de la situation pour des rencontres sexuelles clandestines.
Dans son sens actuel, dogging renvoie donc à une forme d’exhibitionnisme consenti, souvent associée au libertinage. La pratique implique généralement une dimension communautaire : forums internet, groupes privés ou applications permettent de fixer des rendez-vous, de partager des “spots” connus et de mettre en place des codes implicites pour signaler sa disponibilité. Au Royaume-Uni, des articles de presse de la BBC ou du Guardian ont documenté le phénomène au début des années 2000, notant que le terme était passé de l’argot marginal au langage courant, notamment à la faveur de scandales ou de descentes de police.
En France, le mot s’est diffusé un peu plus tard, via la presse populaire et les discussions en ligne. Il est aujourd’hui connu dans l’hexagone, même si la pratique reste marginale et souvent perçue comme sulfureuse. Dans le langage courant, “dogging” évoque presque toujours l’image d’ébats sexuels discrets dans une voiture, observés par quelques curieux restés à l’extérieur. Certains sites de rencontres libertines utilisent le terme comme catégorie spécifique, et il arrive que des affaires judiciaires le mentionnent, notamment lorsqu’il est question d’atteinte à l’ordre public.
Le mot soulève plusieurs débats sociaux. D’un côté, ses défenseurs mettent en avant le caractère libre et consenti des rencontres, la recherche d’adrénaline et la transgression des codes classiques de la sexualité. De l’autre, ses critiques insistent sur les risques d’atteinte à la vie privée des tiers, le danger d’exposer des passants non consentants et l’aspect parfois voyeuriste ou marchandisé de la pratique. Comme le rappelle le sociologue britannique Frank Furedi, “la sexualité publique ne peut jamais être neutre, elle reflète les tensions entre liberté individuelle et normes sociales”.
Aujourd’hui, dogging est un mot solidement ancré dans l’anglais contemporain et compris par une partie du public francophone. Il illustre la manière dont internet fabrique et exporte des lexiques sexuels très spécifiques, qui circulent ensuite entre pays et cultures. Qu’il soit employé pour choquer, pour intriguer ou pour décrire une réalité, le terme reste fortement connoté et rarement utilisé en dehors des sphères médiatiques, pornographiques ou libertines.
Cette page rassemble une définition claire du mot dogging,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Dogging (Nom commun)
[dɔ.ɡiŋ] / Masculin
- (Sexualité) (Anglicisme) Pratique sexuelle consistant à avoir des relations en plein air, souvent dans des lieux publics, parfois devant des spectateurs ou avec des partenaires inconnus.
Informations complémentaires
Le mot dogging appartient à ces néologismes venus d’Angleterre qui ont connu une diffusion rapide avec l’essor d’internet et des tabloïds britanniques. Il désigne une pratique sexuelle particulière consistant à avoir des rapports dans des lieux publics ou semi-publics, généralement en plein air ou dans une voiture, avec l’éventualité d’être observé par des passants ou par des voyeurs avertis. Le terme est apparu dans les années 1990 au Royaume-Uni et il viendrait de l’argot to dog, littéralement “promener son chien”. Selon certains récits journalistiques, les premiers adeptes utilisaient ce prétexte pour justifier leur présence dans des parkings isolés ou des zones boisées, tout en profitant de la situation pour des rencontres sexuelles clandestines.
Dans son sens actuel, dogging renvoie donc à une forme d’exhibitionnisme consenti, souvent associée au libertinage. La pratique implique généralement une dimension communautaire : forums internet, groupes privés ou applications permettent de fixer des rendez-vous, de partager des “spots” connus et de mettre en place des codes implicites pour signaler sa disponibilité. Au Royaume-Uni, des articles de presse de la BBC ou du Guardian ont documenté le phénomène au début des années 2000, notant que le terme était passé de l’argot marginal au langage courant, notamment à la faveur de scandales ou de descentes de police.
En France, le mot s’est diffusé un peu plus tard, via la presse populaire et les discussions en ligne. Il est aujourd’hui connu dans l’hexagone, même si la pratique reste marginale et souvent perçue comme sulfureuse. Dans le langage courant, “dogging” évoque presque toujours l’image d’ébats sexuels discrets dans une voiture, observés par quelques curieux restés à l’extérieur. Certains sites de rencontres libertines utilisent le terme comme catégorie spécifique, et il arrive que des affaires judiciaires le mentionnent, notamment lorsqu’il est question d’atteinte à l’ordre public.
Le mot soulève plusieurs débats sociaux. D’un côté, ses défenseurs mettent en avant le caractère libre et consenti des rencontres, la recherche d’adrénaline et la transgression des codes classiques de la sexualité. De l’autre, ses critiques insistent sur les risques d’atteinte à la vie privée des tiers, le danger d’exposer des passants non consentants et l’aspect parfois voyeuriste ou marchandisé de la pratique. Comme le rappelle le sociologue britannique Frank Furedi, “la sexualité publique ne peut jamais être neutre, elle reflète les tensions entre liberté individuelle et normes sociales”.
Aujourd’hui, dogging est un mot solidement ancré dans l’anglais contemporain et compris par une partie du public francophone. Il illustre la manière dont internet fabrique et exporte des lexiques sexuels très spécifiques, qui circulent ensuite entre pays et cultures. Qu’il soit employé pour choquer, pour intriguer ou pour décrire une réalité, le terme reste fortement connoté et rarement utilisé en dehors des sphères médiatiques, pornographiques ou libertines.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « dogging » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « dogging »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « dogging » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « dogging ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « dogging » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.