Définition exit

Informations complémentaires
Le mot exit, venu tout droit du latin et passé dans l’anglais courant, s’est faufilé dans le français avec une force étonnante. Il signifie littéralement “sortie”, mais son usage va bien au-delà du simple fait de quitter un lieu. Court, tranchant, sans détour, exit s’est imposé comme un mot percutant, souvent utilisé pour signifier la fin d’un cycle, le départ d’une personne, ou l’abandon d’une idée. Il claque comme une porte qu’on referme.

On peut supposer que le mot a gagné du terrain parce qu’il sonne comme un verdict. Exit la tradition, exit le patron, exit les illusions… Il n’explique pas, il tranche. Il annonce. Il a cette froideur presque élégante des décisions irréversibles. Et c’est probablement ce ton, à la fois net et stylé, qui a séduit les médias, les éditorialistes, les créateurs de slogans. En deux syllabes, on comprend que quelque chose est fini – sans appel.

Il arrive souvent que le mot soit utilisé dans un contexte politique, économique ou artistique. Exit Theresa May, titrait la presse britannique. Exit la voiture thermique en 2035, annoncent les régulations européennes. Le mot fonctionne comme un générique de fin, mais sans émotion. Il est efficace, presque chirurgical. Pas de plainte, pas de nostalgie. Le mot impose un constat : ce qui était là ne l’est plus. Point.

En entreprise, on parle aussi d’exit strategy pour désigner la stratégie de sortie d’un marché ou d’un investissement. Là encore, exit ne signifie pas seulement "partir", mais "partir avec méthode", "partir proprement", "se retirer intelligemment". Le mot garde une certaine classe, même quand il désigne une rupture. Il ne traîne pas dans le drame : il agit, il clôt, il avance.

Certains diront que exit a remplacé des termes plus nuancés comme abandon, départ, retrait. Et c’est vrai que le mot gomme les explications. Il agit comme un interrupteur linguistique : exit signifie que c’est fini, peu importe pourquoi. Cela peut paraître brutal, mais c’est aussi ce qui fait sa force. Il coupe net. Il laisse les autres commenter pendant qu’il passe déjà à autre chose.

Dans la culture pop, exit est omniprésent. Sur les panneaux de secours, dans les scènes de théâtre (exit stage left), sur les jaquettes de jeux ou les fins de films. C’est un mot visuel, dramatique. Il symbolise la sortie au sens large : de scène, de vie, de rôle, de cycle. Même dans les pièces de Shakespeare, le terme exit indique que le personnage quitte la scène. Ce n’est pas une action décrite, c’est une disparition assumée.

En français, son usage reste encore stylisé, presque toujours volontairement décalé. On ne dit pas “il a fait exit” comme on dirait “il est parti”. On utilise exit pour faire sentir une cassure, un virage. C’est un mot qu’on choisit pour son effet. Et cet effet fonctionne précisément parce qu’il vient d’ailleurs. Il garde un accent étranger, une saveur un peu anglo-saxonne, une forme de distance élégante.

Au fond, exit est un mot de rupture. Il ne s’embarrasse pas du passé. Il ne laisse pas de note. Il sort. Il clôt. Il annonce une fin, mais il ouvre aussi un après. Un mot sec, rapide, clair. Et parfois, dans le flot confus des phrases longues, ça fait du bien.
Cette page rassemble une définition claire du mot exit, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Exit (Interjection)
[ɛɡ.zit] / Invariable
  • Dehors !
Informations complémentaires
Le mot exit, venu tout droit du latin et passé dans l’anglais courant, s’est faufilé dans le français avec une force étonnante. Il signifie littéralement “sortie”, mais son usage va bien au-delà du simple fait de quitter un lieu. Court, tranchant, sans détour, exit s’est imposé comme un mot percutant, souvent utilisé pour signifier la fin d’un cycle, le départ d’une personne, ou l’abandon d’une idée. Il claque comme une porte qu’on referme.

On peut supposer que le mot a gagné du terrain parce qu’il sonne comme un verdict. Exit la tradition, exit le patron, exit les illusions… Il n’explique pas, il tranche. Il annonce. Il a cette froideur presque élégante des décisions irréversibles. Et c’est probablement ce ton, à la fois net et stylé, qui a séduit les médias, les éditorialistes, les créateurs de slogans. En deux syllabes, on comprend que quelque chose est fini – sans appel.

Il arrive souvent que le mot soit utilisé dans un contexte politique, économique ou artistique. Exit Theresa May, titrait la presse britannique. Exit la voiture thermique en 2035, annoncent les régulations européennes. Le mot fonctionne comme un générique de fin, mais sans émotion. Il est efficace, presque chirurgical. Pas de plainte, pas de nostalgie. Le mot impose un constat : ce qui était là ne l’est plus. Point.

En entreprise, on parle aussi d’exit strategy pour désigner la stratégie de sortie d’un marché ou d’un investissement. Là encore, exit ne signifie pas seulement "partir", mais "partir avec méthode", "partir proprement", "se retirer intelligemment". Le mot garde une certaine classe, même quand il désigne une rupture. Il ne traîne pas dans le drame : il agit, il clôt, il avance.

Certains diront que exit a remplacé des termes plus nuancés comme abandon, départ, retrait. Et c’est vrai que le mot gomme les explications. Il agit comme un interrupteur linguistique : exit signifie que c’est fini, peu importe pourquoi. Cela peut paraître brutal, mais c’est aussi ce qui fait sa force. Il coupe net. Il laisse les autres commenter pendant qu’il passe déjà à autre chose.

Dans la culture pop, exit est omniprésent. Sur les panneaux de secours, dans les scènes de théâtre (exit stage left), sur les jaquettes de jeux ou les fins de films. C’est un mot visuel, dramatique. Il symbolise la sortie au sens large : de scène, de vie, de rôle, de cycle. Même dans les pièces de Shakespeare, le terme exit indique que le personnage quitte la scène. Ce n’est pas une action décrite, c’est une disparition assumée.

En français, son usage reste encore stylisé, presque toujours volontairement décalé. On ne dit pas “il a fait exit” comme on dirait “il est parti”. On utilise exit pour faire sentir une cassure, un virage. C’est un mot qu’on choisit pour son effet. Et cet effet fonctionne précisément parce qu’il vient d’ailleurs. Il garde un accent étranger, une saveur un peu anglo-saxonne, une forme de distance élégante.

Au fond, exit est un mot de rupture. Il ne s’embarrasse pas du passé. Il ne laisse pas de note. Il sort. Il clôt. Il annonce une fin, mais il ouvre aussi un après. Un mot sec, rapide, clair. Et parfois, dans le flot confus des phrases longues, ça fait du bien.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « exit » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « exit », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « exit » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « exit ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « exit » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
S

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