Informations complémentaires
Feur, tout seul, ne veut rien dire. Et pourtant, on l'entend partout. C’est un mot-punchline, un fragment, une chute qui n’a de sens que si l’on connaît la blague. Parce que feur, bien sûr, vient de "à l'humour de merde", comme diraient certains, mais surtout d’un jeu de mots taquin : “quoi ? – Feur.” Et voilà. L’affaire est faite. En une syllabe, une complicité s’installe. Ou pas.
On peut supposer que le mot feur a connu un essor fulgurant sur les réseaux sociaux, les vidéos, les streams, les conversations entre ados et jeunes adultes. C’est court, absurde, et très efficace. Il joue sur l’ellipse, sur l’inattendu, sur la déception aussi parfois. Parce qu’on s’attendait à une vraie réponse. Et on récolte une blague à deux balles. Une feur. Ce qui, bizarrement, peut faire rire très fort.
Certains diront que c’est idiot. C’est vrai. Mais c’est assumé. Le rire vient précisément de là : du côté volontairement nul, du refus du sérieux, de cette manière de tordre le langage pour en faire un terrain de jeu. Feur n’est pas là pour briller. Il est là pour faire marrer, vite, sans explication, comme un clin d’œil qu’on lance à quelqu’un qui parle le même code.
On l’utilise généralement en réponse, jamais en premier. C’est un contre, un piège tendu à l’oreille de l’autre. Il faut que quelqu’un dise "quoi", ou quelque chose qui y ressemble, et hop, le feur fuse. Il ne s’agit pas d’un mot à intégrer dans une phrase, mais d’un réflexe. Presque un tic générationnel. Un mot viral, littéralement.
Ce qui est intéressant, c’est que le mot s’écrit rarement tout seul. Il est souvent accompagné d’un émoji, d’un gif, ou même d’un regard en vrai. Il ne vit pas dans les dictionnaires, il vit dans l’instant. Il n’est pas là pour durer. Et pourtant, il dure. Il revient. Encore et encore. On croyait la blague usée, mais elle repart.
Parfois, le mot feur est décliné : "t’as dit quoi ? – feur", "ça vient d’où ? – fèque", "c’est qui ? – che". Toute une grammaire de la blague nulle se construit là-dessus. Une grammaire qui ne cherche ni l’élégance ni la nouveauté, mais la connivence. Une manière de dire “on est du même monde”, même si on ne se connaît pas.
Il arrive que le mot agace. Et c’est normal. Le feur peut lasser, surtout s’il est répété sans finesse. Mais bien placé, bien timé, il garde un pouvoir étrange. Celui de casser un moment de tension, de détourner une conversation, ou de déclencher un rire nerveux. Ce n’est pas de l’humour écrit. C’est du réflexe. Du rythme. Du timing.
Alors oui, feur n’est pas un vrai mot, au sens académique. Mais il existe. Il est prononcé, partagé, commenté. Il a une place dans le langage d’aujourd’hui. Une place bancale, drôle, légère. C’est un mot qui n’a pas besoin de sens, parce qu’il est pur effet. Et parfois, c’est bien suffisant pour faire mouche.
Cette page rassemble une définition claire du mot feur,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Feur (Interjection)
[fœʁ]
- (Familier) (Par plaisanterie) Réponse humoristique à une phrase contenant le terme « quoi ».
- Quoi ? ... Feur !
Informations complémentaires
Feur, tout seul, ne veut rien dire. Et pourtant, on l'entend partout. C’est un mot-punchline, un fragment, une chute qui n’a de sens que si l’on connaît la blague. Parce que feur, bien sûr, vient de "à l'humour de merde", comme diraient certains, mais surtout d’un jeu de mots taquin : “quoi ? – Feur.” Et voilà. L’affaire est faite. En une syllabe, une complicité s’installe. Ou pas.
On peut supposer que le mot feur a connu un essor fulgurant sur les réseaux sociaux, les vidéos, les streams, les conversations entre ados et jeunes adultes. C’est court, absurde, et très efficace. Il joue sur l’ellipse, sur l’inattendu, sur la déception aussi parfois. Parce qu’on s’attendait à une vraie réponse. Et on récolte une blague à deux balles. Une feur. Ce qui, bizarrement, peut faire rire très fort.
Certains diront que c’est idiot. C’est vrai. Mais c’est assumé. Le rire vient précisément de là : du côté volontairement nul, du refus du sérieux, de cette manière de tordre le langage pour en faire un terrain de jeu. Feur n’est pas là pour briller. Il est là pour faire marrer, vite, sans explication, comme un clin d’œil qu’on lance à quelqu’un qui parle le même code.
On l’utilise généralement en réponse, jamais en premier. C’est un contre, un piège tendu à l’oreille de l’autre. Il faut que quelqu’un dise "quoi", ou quelque chose qui y ressemble, et hop, le feur fuse. Il ne s’agit pas d’un mot à intégrer dans une phrase, mais d’un réflexe. Presque un tic générationnel. Un mot viral, littéralement.
Ce qui est intéressant, c’est que le mot s’écrit rarement tout seul. Il est souvent accompagné d’un émoji, d’un gif, ou même d’un regard en vrai. Il ne vit pas dans les dictionnaires, il vit dans l’instant. Il n’est pas là pour durer. Et pourtant, il dure. Il revient. Encore et encore. On croyait la blague usée, mais elle repart.
Parfois, le mot feur est décliné : "t’as dit quoi ? – feur", "ça vient d’où ? – fèque", "c’est qui ? – che". Toute une grammaire de la blague nulle se construit là-dessus. Une grammaire qui ne cherche ni l’élégance ni la nouveauté, mais la connivence. Une manière de dire “on est du même monde”, même si on ne se connaît pas.
Il arrive que le mot agace. Et c’est normal. Le feur peut lasser, surtout s’il est répété sans finesse. Mais bien placé, bien timé, il garde un pouvoir étrange. Celui de casser un moment de tension, de détourner une conversation, ou de déclencher un rire nerveux. Ce n’est pas de l’humour écrit. C’est du réflexe. Du rythme. Du timing.
Alors oui, feur n’est pas un vrai mot, au sens académique. Mais il existe. Il est prononcé, partagé, commenté. Il a une place dans le langage d’aujourd’hui. Une place bancale, drôle, légère. C’est un mot qui n’a pas besoin de sens, parce qu’il est pur effet. Et parfois, c’est bien suffisant pour faire mouche.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « feur » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « feur »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « feur » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « feur ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « feur » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.