Définition fruit

Informations complémentaires
Fruit. Un mot simple, presque enfantin, qu’on apprend très tôt, qu’on associe d’abord aux pommes, aux bananes, aux cerises. On le croque, on le dessine, on le met dans la corbeille. Et pourtant, derrière cette image familière, se cache une richesse insoupçonnée. Botanique, symbolique, culturelle… le mot fruit porte plus qu’il ne montre, comme s’il gardait en lui toutes les strates de sa propre évolution.

Botaniquement, le fruit est le produit de la fécondation. Il vient après la fleur, il en est le prolongement, la transformation. On oublie souvent que ce qu’on mange avec plaisir est avant tout une structure biologique complexe, chargée de graines, de potentiel, de continuité. Une figue, une mangue, une noix, tout cela relève du même processus. Et dans ce processus, le mot fruit sert à relier ce qui se voit à ce qui se transmet.

Mais ce mot déborde rapidement du cadre des plantes. Il a glissé dans le langage commun, dans les proverbes, dans les métaphores. On parle des fruits de l’expérience, des fruits du travail, des fruits de l’amour. Il arrive que le mot ne dise plus rien de comestible : il évoque les conséquences, les résultats, les aboutissements. Il condense cette idée que toute action porte un jour ses fruits, bons ou mauvais.

Certains diront que le mot a été trop utilisé, trop sollicité. Et pourtant, il continue de fonctionner. Il garde sa fraîcheur. Il y a une douceur sonore dans fruit, un arrondi qui évoque la bouche, la chair, la pulpe. On peut supposer que cela joue aussi dans sa longévité. C’est un mot qui donne envie, même quand il est abstrait. Même quand il est repris, recyclé, modernisé.

Et puis il y a les fruits interdits, ceux qu’on convoite, ceux qu’on ne cueille pas. Dès la Genèse, le fruit devient symbole de connaissance, de transgression. Ce n’est pas l’arbre qui est en cause, c’est ce qu’il donne. Il suffit qu’un fruit soit défendu pour qu’il devienne désirable. Cette charge symbolique, on la retrouve partout : dans la peinture, la littérature, le langage amoureux. Un fruit, ce n’est pas toujours sain. Ça peut aussi être trouble.

Il arrive qu’on oppose le fruit à la racine. L’un se montre, l’autre reste caché. L’un est doux, l’autre est dur. Et pourtant, l’un n’existe pas sans l’autre. Le mot fruit semble toujours tirer vers la lumière, vers l’épanouissement. Il évoque la fin d’un cycle, le moment où quelque chose devient visible, tangible. Mais dans cette visibilité, il y a aussi l’idée d’un passage. Le fruit tombe, pourrir, nourrit. Et le cycle recommence.

Dans certains métiers, fruit a des sens techniques. En charpente ou en maçonnerie, par exemple, il désigne l’inclinaison d’un mur, d’un pilier, d’un élément qui n’est pas vertical. Là, le mot ne renvoie plus au végétal, mais garde cette idée de forme, de résultat mesuré. Un fruit, c’est ce qui penche, ce qui se déploie selon un angle. Il n’y a pas d’opposition : simplement une autre racine.

Et finalement, ce mot si courant, si apparemment banal, continue de porter en lui toute une mythologie. Du verger à l’atelier, du jardin d’Éden aux pages des poètes, fruit reste un mot nourri, charnel, vivant. Il pousse dans la langue comme dans les arbres. Parfois sucré, parfois sec. Parfois attendu, parfois volé. Mais toujours prêt à donner plus qu’il n’annonce.
Cette page rassemble une définition claire du mot fruit, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Fruit (Nom commun)
[fʁɥi] / Masculin
  • (Botanique) Partie d’une plante, souvent comestible et colorée, produite après la floraison et contenant une ou plusieurs graines.
  • (En particulier) Produit végétal sucré utilisé essentiellement comme dessert ou utilisé en cuisine pour préparer des desserts ou des préparations alimentaires sucrées (par opposition aux légumes).
  • (Par extension) (Vieilli) Dessert, tout ce qu’on sert au dernier service de table, après les viandes et entremets; et, dans ce sens, il n’a point de pluriel.
  • (Droit) Produits ou revenus d’une terre, d’un immeuble, d’un fonds quelconque ou d’une charge.
  • (Soutenu) Enfant, par rapport à sa mère ou une union.
  • (Figuré) Utilité, profit, avantage qu’on retire de quelque chose.
  • Effet, résultat d’une cause, soit bonne, soit mauvaise.
  • (Architecture) Non-verticalité du côté extérieur d'une muraille, le côté intérieur étant vertical (la muraille étant ainsi plus épaisse en bas qu'en haut ; beaucoup plus rarement, la muraille s’épaissit en montant, et l’on parle de contre-fruit.)
  • (Argot polytechnicien) Personne qui ne remplit pas ou mal une fonction qu’elle occupe, et par extension, personne inutile, incapable, maladroite voire plus généralement imbécile.
Informations complémentaires
Fruit. Un mot simple, presque enfantin, qu’on apprend très tôt, qu’on associe d’abord aux pommes, aux bananes, aux cerises. On le croque, on le dessine, on le met dans la corbeille. Et pourtant, derrière cette image familière, se cache une richesse insoupçonnée. Botanique, symbolique, culturelle… le mot fruit porte plus qu’il ne montre, comme s’il gardait en lui toutes les strates de sa propre évolution.

Botaniquement, le fruit est le produit de la fécondation. Il vient après la fleur, il en est le prolongement, la transformation. On oublie souvent que ce qu’on mange avec plaisir est avant tout une structure biologique complexe, chargée de graines, de potentiel, de continuité. Une figue, une mangue, une noix, tout cela relève du même processus. Et dans ce processus, le mot fruit sert à relier ce qui se voit à ce qui se transmet.

Mais ce mot déborde rapidement du cadre des plantes. Il a glissé dans le langage commun, dans les proverbes, dans les métaphores. On parle des fruits de l’expérience, des fruits du travail, des fruits de l’amour. Il arrive que le mot ne dise plus rien de comestible : il évoque les conséquences, les résultats, les aboutissements. Il condense cette idée que toute action porte un jour ses fruits, bons ou mauvais.

Certains diront que le mot a été trop utilisé, trop sollicité. Et pourtant, il continue de fonctionner. Il garde sa fraîcheur. Il y a une douceur sonore dans fruit, un arrondi qui évoque la bouche, la chair, la pulpe. On peut supposer que cela joue aussi dans sa longévité. C’est un mot qui donne envie, même quand il est abstrait. Même quand il est repris, recyclé, modernisé.

Et puis il y a les fruits interdits, ceux qu’on convoite, ceux qu’on ne cueille pas. Dès la Genèse, le fruit devient symbole de connaissance, de transgression. Ce n’est pas l’arbre qui est en cause, c’est ce qu’il donne. Il suffit qu’un fruit soit défendu pour qu’il devienne désirable. Cette charge symbolique, on la retrouve partout : dans la peinture, la littérature, le langage amoureux. Un fruit, ce n’est pas toujours sain. Ça peut aussi être trouble.

Il arrive qu’on oppose le fruit à la racine. L’un se montre, l’autre reste caché. L’un est doux, l’autre est dur. Et pourtant, l’un n’existe pas sans l’autre. Le mot fruit semble toujours tirer vers la lumière, vers l’épanouissement. Il évoque la fin d’un cycle, le moment où quelque chose devient visible, tangible. Mais dans cette visibilité, il y a aussi l’idée d’un passage. Le fruit tombe, pourrir, nourrit. Et le cycle recommence.

Dans certains métiers, fruit a des sens techniques. En charpente ou en maçonnerie, par exemple, il désigne l’inclinaison d’un mur, d’un pilier, d’un élément qui n’est pas vertical. Là, le mot ne renvoie plus au végétal, mais garde cette idée de forme, de résultat mesuré. Un fruit, c’est ce qui penche, ce qui se déploie selon un angle. Il n’y a pas d’opposition : simplement une autre racine.

Et finalement, ce mot si courant, si apparemment banal, continue de porter en lui toute une mythologie. Du verger à l’atelier, du jardin d’Éden aux pages des poètes, fruit reste un mot nourri, charnel, vivant. Il pousse dans la langue comme dans les arbres. Parfois sucré, parfois sec. Parfois attendu, parfois volé. Mais toujours prêt à donner plus qu’il n’annonce.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « fruit » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « fruit », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « fruit » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « fruit ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « fruit » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
S

Le site Le-Dictionnaire.com fait partie du réseau Semantiak, un ensemble indépendant de dictionnaires et d’outils de langue française en ligne. Construite depuis plus de 30 ans, cette galaxie de sites a acquis une image de qualité et de fiabilité reconnue. Cette page dédiée au mot fruit s’inscrit dans un travail régulier de mise à jour et de vérification éditoriale.

Le dictionnaire de l’Académie française occupe une place à part : c’est la référence institutionnelle historique de la langue, dont le rythme de mise à jour s’étend sur plusieurs décennies pour chaque édition. Pour un point de vue institutionnel, on peut consulter le dictionnaire de l’Académie française. Le-Dictionnaire.com assume un rôle complémentaire : un dictionnaire 100 % numérique, mis à jour régulièrement, conçu pour suivre l’évolution réelle du français et offrir aux internautes un outil pratique, moderne et fiable.

Réseau Semantiak : sites francophones en ligne depuis plus de 20 ans, cités par de nombreux médias, universités et institutions publiques.