Définition porte-malheur

Informations complémentaires
Le terme porte-malheur désigne tout objet, animal, événement ou symbole auquel est attribuée une influence négative, censée provoquer des malheurs, des accidents ou de la malchance. Cette croyance repose sur des superstitions et des traditions culturelles qui varient selon les époques et les régions du monde. Bien que ces phénomènes ne reposent sur aucune preuve scientifique, ils continuent d’exercer une influence sur de nombreuses personnes, souvent par héritage culturel ou par peur de défier le destin.

Les objets porte-malheur sont nombreux et diffèrent selon les croyances populaires. Parmi les plus connus en Occident, on retrouve le miroir brisé, qui est censé apporter sept ans de malheur. Cette superstition trouve son origine dans l’Antiquité, où l’on considérait que les miroirs reflétaient non seulement l’image physique, mais aussi l’âme. Briser un miroir aurait donc signifié altérer son propre destin. De même, le parapluie ouvert à l’intérieur est considéré comme un signe de malchance, cette croyance remontant à l’époque victorienne, où les mécanismes des parapluies étaient dangereux et pouvaient causer des blessures en intérieur.

Certains animaux sont également associés au malheur dans diverses cultures. Le chat noir, bien que vénéré dans l’Égypte ancienne, est devenu un symbole de mauvais présage au Moyen Âge en raison de son association supposée avec la sorcellerie. En Europe, croiser un chat noir sur son chemin est parfois perçu comme un mauvais signe. En revanche, dans d’autres traditions, comme au Japon ou en Grande-Bretagne, il est considéré comme un porte-bonheur. Les hiboux et chouettes sont aussi parfois vus comme des messagers de mauvais augure, en particulier dans les croyances populaires d’Amérique du Sud et d’Afrique.

Certains gestes ou comportements sont également considérés comme porte-malheur. Par exemple, passer sous une échelle est évité par superstition, car l’échelle forme un triangle avec le mur et le sol, un symbole sacré dans certaines traditions chrétiennes. Briser ce triangle en passant dessous serait une offense spirituelle. De même, poser un chapeau sur un lit est mal vu dans certaines cultures, cette superstition ayant des origines funéraires : autrefois, les prêtres et les médecins posaient leur chapeau sur le lit d’un défunt.

Les jours et les chiffres sont aussi associés à la malchance dans différentes cultures. En Occident, le vendredi 13 est redouté par certaines personnes, bien que d'autres le considèrent comme un jour de chance. Cette superstition viendrait d’un mélange d’influences bibliques (le dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres) et historiques (l’arrestation des Templiers un vendredi 13 en 1307). Le chiffre 4 est quant à lui évité en Chine et au Japon, car sa prononciation est proche du mot "mort". Dans ces pays, les bâtiments omettent souvent ce chiffre dans la numérotation des étages, tout comme en Occident avec le 13 dans certains hôtels.

Les événements et phénomènes naturels peuvent aussi être perçus comme porte-malheur. Une chute de sel sur la table est considérée comme un mauvais présage, en raison de son ancien usage comme monnaie d’échange et de son importance symbolique dans la protection spirituelle. Dans certaines cultures, voir un corbeau ou entendre son cri est signe d’un malheur imminent. Certaines croyances anciennes associent également les éclipses à des présages funestes, car elles étaient interprétées comme un bouleversement cosmique ou une punition divine.

Les croyances liées aux porte-malheur sont souvent alimentées par des expériences personnelles ou collectives. L’effet psychologique joue un rôle important : lorsqu’une personne croit fortement en une superstition, elle peut inconsciemment provoquer ou remarquer davantage d’événements négatifs, renforçant ainsi sa conviction. Ce phénomène, connu sous le nom d’autosuggestion, explique pourquoi ces superstitions persistent, malgré leur irrationalité.

En fin de compte, les porte-malheur font partie du folklore et des traditions, façonnant des comportements et des précautions qui, bien que non fondés scientifiquement, influencent encore de nombreuses personnes. Certains choisissent d’y croire par habitude ou par jeu, tandis que d’autres s’en méfient réellement. Qu’ils soient des reliques du passé ou des manifestations modernes de l’angoisse face à l’inconnu, les porte-malheur restent un fascinant témoignage de la manière dont l’être humain tente d’apprivoiser le destin.
Cette page rassemble une définition claire du mot porte-malheur, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Porte-malheur (Nom commun)
[pɔʁ.tma.lœʁ] / Masculin
  • Chose qu’une crainte superstitieuse fait regarder comme ayant le pouvoir d’amener la malchance.
  • (Familier) Se dit aussi des personnes.
Informations complémentaires
Le terme porte-malheur désigne tout objet, animal, événement ou symbole auquel est attribuée une influence négative, censée provoquer des malheurs, des accidents ou de la malchance. Cette croyance repose sur des superstitions et des traditions culturelles qui varient selon les époques et les régions du monde. Bien que ces phénomènes ne reposent sur aucune preuve scientifique, ils continuent d’exercer une influence sur de nombreuses personnes, souvent par héritage culturel ou par peur de défier le destin.

Les objets porte-malheur sont nombreux et diffèrent selon les croyances populaires. Parmi les plus connus en Occident, on retrouve le miroir brisé, qui est censé apporter sept ans de malheur. Cette superstition trouve son origine dans l’Antiquité, où l’on considérait que les miroirs reflétaient non seulement l’image physique, mais aussi l’âme. Briser un miroir aurait donc signifié altérer son propre destin. De même, le parapluie ouvert à l’intérieur est considéré comme un signe de malchance, cette croyance remontant à l’époque victorienne, où les mécanismes des parapluies étaient dangereux et pouvaient causer des blessures en intérieur.

Certains animaux sont également associés au malheur dans diverses cultures. Le chat noir, bien que vénéré dans l’Égypte ancienne, est devenu un symbole de mauvais présage au Moyen Âge en raison de son association supposée avec la sorcellerie. En Europe, croiser un chat noir sur son chemin est parfois perçu comme un mauvais signe. En revanche, dans d’autres traditions, comme au Japon ou en Grande-Bretagne, il est considéré comme un porte-bonheur. Les hiboux et chouettes sont aussi parfois vus comme des messagers de mauvais augure, en particulier dans les croyances populaires d’Amérique du Sud et d’Afrique.

Certains gestes ou comportements sont également considérés comme porte-malheur. Par exemple, passer sous une échelle est évité par superstition, car l’échelle forme un triangle avec le mur et le sol, un symbole sacré dans certaines traditions chrétiennes. Briser ce triangle en passant dessous serait une offense spirituelle. De même, poser un chapeau sur un lit est mal vu dans certaines cultures, cette superstition ayant des origines funéraires : autrefois, les prêtres et les médecins posaient leur chapeau sur le lit d’un défunt.

Les jours et les chiffres sont aussi associés à la malchance dans différentes cultures. En Occident, le vendredi 13 est redouté par certaines personnes, bien que d'autres le considèrent comme un jour de chance. Cette superstition viendrait d’un mélange d’influences bibliques (le dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres) et historiques (l’arrestation des Templiers un vendredi 13 en 1307). Le chiffre 4 est quant à lui évité en Chine et au Japon, car sa prononciation est proche du mot "mort". Dans ces pays, les bâtiments omettent souvent ce chiffre dans la numérotation des étages, tout comme en Occident avec le 13 dans certains hôtels.

Les événements et phénomènes naturels peuvent aussi être perçus comme porte-malheur. Une chute de sel sur la table est considérée comme un mauvais présage, en raison de son ancien usage comme monnaie d’échange et de son importance symbolique dans la protection spirituelle. Dans certaines cultures, voir un corbeau ou entendre son cri est signe d’un malheur imminent. Certaines croyances anciennes associent également les éclipses à des présages funestes, car elles étaient interprétées comme un bouleversement cosmique ou une punition divine.

Les croyances liées aux porte-malheur sont souvent alimentées par des expériences personnelles ou collectives. L’effet psychologique joue un rôle important : lorsqu’une personne croit fortement en une superstition, elle peut inconsciemment provoquer ou remarquer davantage d’événements négatifs, renforçant ainsi sa conviction. Ce phénomène, connu sous le nom d’autosuggestion, explique pourquoi ces superstitions persistent, malgré leur irrationalité.

En fin de compte, les porte-malheur font partie du folklore et des traditions, façonnant des comportements et des précautions qui, bien que non fondés scientifiquement, influencent encore de nombreuses personnes. Certains choisissent d’y croire par habitude ou par jeu, tandis que d’autres s’en méfient réellement. Qu’ils soient des reliques du passé ou des manifestations modernes de l’angoisse face à l’inconnu, les porte-malheur restent un fascinant témoignage de la manière dont l’être humain tente d’apprivoiser le destin.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « porte-malheur » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « porte-malheur », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « porte-malheur » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « porte-malheur ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « porte-malheur » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
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