Informations complémentaires
Reis n’est pas un mot qu’on rencontre tous les jours dans le français courant, et pourtant, il réapparaît régulièrement, à la croisée de l’histoire, des langues, et parfois même de la rue. À l’origine, on le trouve dans plusieurs langues. En turc, reis signifie « chef », « capitaine », une personne à la tête d’un groupe, d’un navire, ou même d’un clan. Le mot évoque l’autorité, mais une autorité issue de la pratique, pas forcément d’un statut administratif.
Dans certains contextes arabo-musulmans, reis garde ce sens de dirigeant, de meneur. Il n’est pas rare de le croiser dans les traductions de textes religieux ou politiques, ou même dans des biographies de figures historiques. Ce n’est donc pas un mot inventé récemment, mais plutôt un terme ancien qui circule depuis des siècles, en adaptant un peu sa prononciation selon les cultures, sans perdre son noyau de sens.
Le français l’a accueilli par vagues successives, sans vraiment le fixer. Parfois orthographié à la française, parfois laissé tel quel, reis reste marginal dans l’usage académique, mais il a connu une petite renaissance dans certains milieux urbains ou dans le rap. Là, il est utilisé pour dire le patron, le boss, mais sans le vernis froid du mot chef. Il y a une chaleur, presque une loyauté implicite, dans le fait de dire mon reis.
On peut supposer que ce regain d’usage tient aussi à sa sonorité. Reis, ça sonne bien. C’est direct, mais pas brutal. Pas de consonnes agressives, pas de finale qui claque. Le mot glisse naturellement dans la conversation, il se laisse poser entre deux phrases comme un clin d’œil. Et pour ceux qui l’utilisent, il est porteur de respect, presque de fraternité.
Il y a aussi un effet de code. Dire reis, c’est parfois appartenir à un groupe, partager une référence. Le mot devient un marqueur culturel, voire générationnel. Il permet de dire sans expliquer. Ceux qui comprennent savent. Et ceux qui ne comprennent pas n’étaient pas censés capter. On pourrait croire que c’est du snobisme inversé, mais c’est souvent plus subtil que ça.
Certains diront que ce mot n’a pas sa place dans un français soigné. D’autres y verront une preuve de la vitalité de la langue, de sa capacité à intégrer sans digérer, à emprunter sans s’approprier de force. Reis n’a rien d’officiel, mais il a sa propre légitimité, construite sur l’usage, le contexte, la répétition. Et dans certains quartiers, il vaut mieux que mille formules creuses.
Il arrive aussi qu’on confonde reis avec d’autres mots proches phonétiquement. Ce n’est pas étonnant : à l’écrit, le mot peut dérouter, surtout si on ne connaît pas ses racines. Et comme il n’est pas normé, chacun l’écrit un peu à sa façon. Mais cela ne semble pas gêner ceux qui l’utilisent. Au contraire, cette souplesse orthographique lui donne une marge de jeu.
Finalement, reis est un mot qui vit en périphérie, mais qui dit beaucoup. Il parle de respect, d’ascendance, de lien. Il n’a pas besoin d’être officiel pour exister. Il suffit qu’il soit entendu, repris, transmis. Un mot comme un salut, une reconnaissance, une place dans un groupe. Pas besoin d’en faire plus.
Cette page rassemble une définition claire du mot reis,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Reis (Nom commun)
[ʁe.is] / Masculin
- Titre de plusieurs dignitaires de l’empire ottoman.
- Chef politique, dans le monde musulman.
Informations complémentaires
Reis n’est pas un mot qu’on rencontre tous les jours dans le français courant, et pourtant, il réapparaît régulièrement, à la croisée de l’histoire, des langues, et parfois même de la rue. À l’origine, on le trouve dans plusieurs langues. En turc, reis signifie « chef », « capitaine », une personne à la tête d’un groupe, d’un navire, ou même d’un clan. Le mot évoque l’autorité, mais une autorité issue de la pratique, pas forcément d’un statut administratif.
Dans certains contextes arabo-musulmans, reis garde ce sens de dirigeant, de meneur. Il n’est pas rare de le croiser dans les traductions de textes religieux ou politiques, ou même dans des biographies de figures historiques. Ce n’est donc pas un mot inventé récemment, mais plutôt un terme ancien qui circule depuis des siècles, en adaptant un peu sa prononciation selon les cultures, sans perdre son noyau de sens.
Le français l’a accueilli par vagues successives, sans vraiment le fixer. Parfois orthographié à la française, parfois laissé tel quel, reis reste marginal dans l’usage académique, mais il a connu une petite renaissance dans certains milieux urbains ou dans le rap. Là, il est utilisé pour dire le patron, le boss, mais sans le vernis froid du mot chef. Il y a une chaleur, presque une loyauté implicite, dans le fait de dire mon reis.
On peut supposer que ce regain d’usage tient aussi à sa sonorité. Reis, ça sonne bien. C’est direct, mais pas brutal. Pas de consonnes agressives, pas de finale qui claque. Le mot glisse naturellement dans la conversation, il se laisse poser entre deux phrases comme un clin d’œil. Et pour ceux qui l’utilisent, il est porteur de respect, presque de fraternité.
Il y a aussi un effet de code. Dire reis, c’est parfois appartenir à un groupe, partager une référence. Le mot devient un marqueur culturel, voire générationnel. Il permet de dire sans expliquer. Ceux qui comprennent savent. Et ceux qui ne comprennent pas n’étaient pas censés capter. On pourrait croire que c’est du snobisme inversé, mais c’est souvent plus subtil que ça.
Certains diront que ce mot n’a pas sa place dans un français soigné. D’autres y verront une preuve de la vitalité de la langue, de sa capacité à intégrer sans digérer, à emprunter sans s’approprier de force. Reis n’a rien d’officiel, mais il a sa propre légitimité, construite sur l’usage, le contexte, la répétition. Et dans certains quartiers, il vaut mieux que mille formules creuses.
Il arrive aussi qu’on confonde reis avec d’autres mots proches phonétiquement. Ce n’est pas étonnant : à l’écrit, le mot peut dérouter, surtout si on ne connaît pas ses racines. Et comme il n’est pas normé, chacun l’écrit un peu à sa façon. Mais cela ne semble pas gêner ceux qui l’utilisent. Au contraire, cette souplesse orthographique lui donne une marge de jeu.
Finalement, reis est un mot qui vit en périphérie, mais qui dit beaucoup. Il parle de respect, d’ascendance, de lien. Il n’a pas besoin d’être officiel pour exister. Il suffit qu’il soit entendu, repris, transmis. Un mot comme un salut, une reconnaissance, une place dans un groupe. Pas besoin d’en faire plus.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « reis » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « reis »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « reis » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « reis ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « reis » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.