Informations complémentaires
Le mot sexto appartient à cette famille de termes hybrides qui mêlent l’anglais et le numérique, avec ce petit quelque chose d’effronté. Contraction de “sex” et “texto”, il désigne un message à connotation sexuelle, souvent explicite, envoyé par téléphone, le plus souvent via SMS ou messagerie instantanée. Ce n’est pas un simple flirt numérique, c’est une mise en scène érotique par mots interposés. Une pratique plus répandue qu’on ne le pense.
Ce qui fait le sexto, ce n’est pas seulement le contenu, mais l’intention. Il s’agit d’exciter, de séduire, parfois de provoquer, sans contact physique. Tout repose sur le langage, sur l’art de suggérer ou de décrire, avec plus ou moins de finesse. Il arrive que certains messages soient bruts, directs, d’autres jouent sur l’attente, sur l’insinuation. Le sexto peut être un jeu entre amants, un prélude, une manière de maintenir une tension sexuelle à distance.
Dans un couple, envoyer un sexto peut raviver le désir, entretenir une complicité. Chez d’autres, c’est un acte isolé, impulsif, presque narcissique. On s’exhibe à travers des mots, on cherche une réponse, une validation, une excitation en miroir. On pourrait y voir une nouvelle forme de correspondance amoureuse, mais à l’ère de la vitesse, des images et du zapping. Le sexto, contrairement à une lettre d’amour, ne se garde pas toujours.
Il faut noter que l’usage du mot sexto est encore relativement récent dans la langue française, mais son ancrage est déjà solide. Il n’est plus uniquement réservé aux jeunes générations : les adultes, parfois discrets, s’y adonnent aussi, dans une liberté retrouvée ou un désir de pimenter le quotidien. On peut supposer que la banalisation des smartphones et l’effacement des tabous autour de la sexualité ont favorisé cette évolution.
Mais tout n’est pas rose dans l’univers du sexto. Si certains y voient un jeu intime et consenti, d’autres en font un usage discutable. Il arrive que des messages soient envoyés sans demande préalable, voire à des inconnus. Et bien sûr, la question du consentement reste centrale. Un sexto reçu n’est pas forcément bienvenu, et il peut être source de malaise, voire constituer un harcèlement si le contexte est déplacé.
Autre point sensible : les traces. Ce qui est écrit peut être relu, copié, transféré. Et même si le sexto semble appartenir à l’instant, à l’intimité partagée, il peut parfois se retourner contre son auteur. Des histoires de sextos diffusés sans autorisation ont fait la une. C’est un risque à ne pas négliger. L’érotisme numérique peut séduire, mais il expose aussi, même sans images.
On pourrait dire que le sexto est un reflet de notre époque : rapide, fragmenté, direct. Il permet une forme d’expression du désir qui contourne la gêne du face-à-face. C’est plus facile d’oser par écrit, surtout quand le support est un téléphone, ce prolongement de soi toujours à portée de main. Certains diront que ça déshumanise l’échange, d’autres que ça libère. Tout dépend de la manière dont c’est vécu.
Au fond, sexto est un mot qui cristallise à la fois la modernité et l’intime, le langage et le corps, le fantasme et la technologie. Il ne s’agit pas simplement de sexe par message, mais d’une nouvelle grammaire du désir, en quelques mots, parfois maladroits, parfois magiques. Un mot qui dit notre époque autant qu’il l’invente.
Cette page rassemble une définition claire du mot sexto,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Sexto (Adverbe)
[sɛk.sto] / Invariable
Sexto (Nom commun)
[sɛk.sto] / Masculin
- (Populaire) Message par téléphone mobile (notamment SMS ou MMS) au contenu sexuel ou érotique.
Informations complémentaires
Le mot sexto appartient à cette famille de termes hybrides qui mêlent l’anglais et le numérique, avec ce petit quelque chose d’effronté. Contraction de “sex” et “texto”, il désigne un message à connotation sexuelle, souvent explicite, envoyé par téléphone, le plus souvent via SMS ou messagerie instantanée. Ce n’est pas un simple flirt numérique, c’est une mise en scène érotique par mots interposés. Une pratique plus répandue qu’on ne le pense.
Ce qui fait le sexto, ce n’est pas seulement le contenu, mais l’intention. Il s’agit d’exciter, de séduire, parfois de provoquer, sans contact physique. Tout repose sur le langage, sur l’art de suggérer ou de décrire, avec plus ou moins de finesse. Il arrive que certains messages soient bruts, directs, d’autres jouent sur l’attente, sur l’insinuation. Le sexto peut être un jeu entre amants, un prélude, une manière de maintenir une tension sexuelle à distance.
Dans un couple, envoyer un sexto peut raviver le désir, entretenir une complicité. Chez d’autres, c’est un acte isolé, impulsif, presque narcissique. On s’exhibe à travers des mots, on cherche une réponse, une validation, une excitation en miroir. On pourrait y voir une nouvelle forme de correspondance amoureuse, mais à l’ère de la vitesse, des images et du zapping. Le sexto, contrairement à une lettre d’amour, ne se garde pas toujours.
Il faut noter que l’usage du mot sexto est encore relativement récent dans la langue française, mais son ancrage est déjà solide. Il n’est plus uniquement réservé aux jeunes générations : les adultes, parfois discrets, s’y adonnent aussi, dans une liberté retrouvée ou un désir de pimenter le quotidien. On peut supposer que la banalisation des smartphones et l’effacement des tabous autour de la sexualité ont favorisé cette évolution.
Mais tout n’est pas rose dans l’univers du sexto. Si certains y voient un jeu intime et consenti, d’autres en font un usage discutable. Il arrive que des messages soient envoyés sans demande préalable, voire à des inconnus. Et bien sûr, la question du consentement reste centrale. Un sexto reçu n’est pas forcément bienvenu, et il peut être source de malaise, voire constituer un harcèlement si le contexte est déplacé.
Autre point sensible : les traces. Ce qui est écrit peut être relu, copié, transféré. Et même si le sexto semble appartenir à l’instant, à l’intimité partagée, il peut parfois se retourner contre son auteur. Des histoires de sextos diffusés sans autorisation ont fait la une. C’est un risque à ne pas négliger. L’érotisme numérique peut séduire, mais il expose aussi, même sans images.
On pourrait dire que le sexto est un reflet de notre époque : rapide, fragmenté, direct. Il permet une forme d’expression du désir qui contourne la gêne du face-à-face. C’est plus facile d’oser par écrit, surtout quand le support est un téléphone, ce prolongement de soi toujours à portée de main. Certains diront que ça déshumanise l’échange, d’autres que ça libère. Tout dépend de la manière dont c’est vécu.
Au fond, sexto est un mot qui cristallise à la fois la modernité et l’intime, le langage et le corps, le fantasme et la technologie. Il ne s’agit pas simplement de sexe par message, mais d’une nouvelle grammaire du désir, en quelques mots, parfois maladroits, parfois magiques. Un mot qui dit notre époque autant qu’il l’invente.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « sexto » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « sexto »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « sexto » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « sexto ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « sexto » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.