Définition stipe

Informations complémentaires
Le mot stipe appartient à un vocabulaire spécialisé qui ne s'impose pas dans le langage courant. Il est discret, presque confidentiel, mais il désigne quelque chose de bien réel, observable, tangible : une structure végétale, souvent mal identifiée. Dans le monde des plantes, et plus précisément chez les graminées ou certaines palmiers, le stipe est cette tige érigée, persistante, qui ressemble à un tronc sans en être un tout à fait. Ce n’est ni un simple chaume ni un vrai bois. C’est autre chose.

On pourrait croire que ce mot est synonyme de tronc, mais les botanistes feraient la grimace. Le stipe, à proprement parler, n’est pas formé de tissus ligneux comme ceux des arbres classiques. Il n’a pas cette solidité enracinée, cette croissance en largeur. Il pousse droit, sans épaissir. Chez les palmiers, il s’élance, nu ou revêtu des cicatrices des anciennes feuilles tombées. On le reconnaît entre mille.

Le stipe a ceci de particulier qu’il incarne une forme d’économie. Il ne gaspille rien, il ne produit que ce qui est nécessaire. Une colonne vivante, portant au sommet les feuilles en éventail. Tout semble concentré là-haut, et pourtant, sans le stipe, tout s’écroulerait. Il n’est pas ornemental. Il est structurel. Et sa simplicité cache une complexité étonnante dans sa croissance.

Chez certaines fougères arborescentes, le stipe est plus étrange encore. Il semble presque détaché de la plante, avec son allure de pilier couvert de mousse ou de racines aériennes. On pourrait croire à une illusion, mais non. C’est là que tout se joue. Il soutient, il élève. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est fondamental. Difficile de ne pas y voir une leçon de sobriété.

Le mot stipe vient du latin stipes, qui désigne une pièce de bois, une souche, ou un tronc. Il a donc gardé cette idée de verticalité, de support. Mais dans les usages scientifiques, on le réserve aux végétaux dont le "tronc" n’est pas vraiment un tronc. C’est un mot précis, pointu, mais qui mérite d’être connu. Parce qu’il ouvre une porte sur un vocabulaire plus vaste.

Certains diront que le stipe est un compromis entre herbe et arbre. Ni tout à fait l’un, ni vraiment l’autre. Il pousse vite, il ne cicatrise pas, il ne se ramifie pas en largeur. C’est une ligne droite dans un monde souvent tordu. Il traverse le temps sans faire de bruit. Et parfois, il meurt aussi discrètement qu’il a vécu, sans tomber, sans crier.

Dans les paysages tropicaux, les stipes dessinent l’horizon. Ils sont là, dressés comme des antennes naturelles, captant le ciel. On les voit sans les regarder. On admire les palmes, on photographie les fruits, on oublie le support. Pourtant, il suffit d’un cyclone ou d’un coup de vent trop fort pour que le stipe plie. Et quand il rompt, c’est tout ce qui était au sommet qui s’effondre avec lui.

Il y a aussi, parfois, une poésie du stipe. Cette solitude verticale, ce refus de s’épaissir, cette manière d’habiter l’espace sans l’envahir. On peut y lire une forme d’élégance naturelle. Une géométrie imposée par la biologie, mais qui n’empêche ni la grâce ni la force. Le stipe n’a pas de branches, mais il est le centre d’un rayonnement. Immobile, mais essentiel.

Dans certaines espèces, le stipe meurt après avoir donné un fruit. Une sorte de destin programmé. Cela surprend. On imagine les arbres comme des êtres durables, mais ici, tout s’arrête une fois la mission accomplie. Il y a là quelque chose d’austère, de fatal. Le stipe ne cherche pas la durée. Il vise le sommet. Et une fois atteint, il se retire.

On oublie souvent que les mots techniques ont eux aussi une beauté. Le mot stipe, avec sa sonorité sèche, presque rugueuse, n’a rien de flatteur. Mais il désigne une architecture végétale rare, une manière d’exister droite, simple, tendue vers le haut. Ce n’est pas un mot de poète, mais il a sa place dans un dictionnaire. Justement parce qu’il dit une chose précise, sans fioriture, mais pas sans mystère.
Cette page rassemble une définition claire du mot stipe, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Stipe (Nom commun)
[stip] / Masculin.
  • (Botanique) Tige ligneuse des plantes monocotylédones arborescentes, des palmiers, des grandes fougères, etc.
  • (Botanique) Genre (Stipa ou Stypa) de plantes herbacées à très longues arêtes de la famille des poacées.
  • (Mycologie) Nom scientifique du pied des champignons basidiomycètes.
Informations complémentaires
Le mot stipe appartient à un vocabulaire spécialisé qui ne s'impose pas dans le langage courant. Il est discret, presque confidentiel, mais il désigne quelque chose de bien réel, observable, tangible : une structure végétale, souvent mal identifiée. Dans le monde des plantes, et plus précisément chez les graminées ou certaines palmiers, le stipe est cette tige érigée, persistante, qui ressemble à un tronc sans en être un tout à fait. Ce n’est ni un simple chaume ni un vrai bois. C’est autre chose.

On pourrait croire que ce mot est synonyme de tronc, mais les botanistes feraient la grimace. Le stipe, à proprement parler, n’est pas formé de tissus ligneux comme ceux des arbres classiques. Il n’a pas cette solidité enracinée, cette croissance en largeur. Il pousse droit, sans épaissir. Chez les palmiers, il s’élance, nu ou revêtu des cicatrices des anciennes feuilles tombées. On le reconnaît entre mille.

Le stipe a ceci de particulier qu’il incarne une forme d’économie. Il ne gaspille rien, il ne produit que ce qui est nécessaire. Une colonne vivante, portant au sommet les feuilles en éventail. Tout semble concentré là-haut, et pourtant, sans le stipe, tout s’écroulerait. Il n’est pas ornemental. Il est structurel. Et sa simplicité cache une complexité étonnante dans sa croissance.

Chez certaines fougères arborescentes, le stipe est plus étrange encore. Il semble presque détaché de la plante, avec son allure de pilier couvert de mousse ou de racines aériennes. On pourrait croire à une illusion, mais non. C’est là que tout se joue. Il soutient, il élève. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est fondamental. Difficile de ne pas y voir une leçon de sobriété.

Le mot stipe vient du latin stipes, qui désigne une pièce de bois, une souche, ou un tronc. Il a donc gardé cette idée de verticalité, de support. Mais dans les usages scientifiques, on le réserve aux végétaux dont le "tronc" n’est pas vraiment un tronc. C’est un mot précis, pointu, mais qui mérite d’être connu. Parce qu’il ouvre une porte sur un vocabulaire plus vaste.

Certains diront que le stipe est un compromis entre herbe et arbre. Ni tout à fait l’un, ni vraiment l’autre. Il pousse vite, il ne cicatrise pas, il ne se ramifie pas en largeur. C’est une ligne droite dans un monde souvent tordu. Il traverse le temps sans faire de bruit. Et parfois, il meurt aussi discrètement qu’il a vécu, sans tomber, sans crier.

Dans les paysages tropicaux, les stipes dessinent l’horizon. Ils sont là, dressés comme des antennes naturelles, captant le ciel. On les voit sans les regarder. On admire les palmes, on photographie les fruits, on oublie le support. Pourtant, il suffit d’un cyclone ou d’un coup de vent trop fort pour que le stipe plie. Et quand il rompt, c’est tout ce qui était au sommet qui s’effondre avec lui.

Il y a aussi, parfois, une poésie du stipe. Cette solitude verticale, ce refus de s’épaissir, cette manière d’habiter l’espace sans l’envahir. On peut y lire une forme d’élégance naturelle. Une géométrie imposée par la biologie, mais qui n’empêche ni la grâce ni la force. Le stipe n’a pas de branches, mais il est le centre d’un rayonnement. Immobile, mais essentiel.

Dans certaines espèces, le stipe meurt après avoir donné un fruit. Une sorte de destin programmé. Cela surprend. On imagine les arbres comme des êtres durables, mais ici, tout s’arrête une fois la mission accomplie. Il y a là quelque chose d’austère, de fatal. Le stipe ne cherche pas la durée. Il vise le sommet. Et une fois atteint, il se retire.

On oublie souvent que les mots techniques ont eux aussi une beauté. Le mot stipe, avec sa sonorité sèche, presque rugueuse, n’a rien de flatteur. Mais il désigne une architecture végétale rare, une manière d’exister droite, simple, tendue vers le haut. Ce n’est pas un mot de poète, mais il a sa place dans un dictionnaire. Justement parce qu’il dit une chose précise, sans fioriture, mais pas sans mystère.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « stipe » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « stipe », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « stipe » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « stipe ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « stipe » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
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