Informations complémentaires
Le verbe caracoler est un mot à la sonorité vive et légère, qui évoque le mouvement, l’élan, la vivacité. À l’origine, il s’agit d’un terme emprunté au domaine équestre. Caracoler, c’est faire des figures avec son cheval, exécuter des petits sauts, des mouvements vifs et gracieux, souvent dans un but de parade ou de démonstration. L’image est celle d’un cavalier qui maîtrise parfaitement sa monture et enchaîne des arabesques ou des voltes avec fierté. Il y a dans le mot une idée d’agilité, de légèreté et de maîtrise élégante.
Au fil du temps, le verbe caracoler a évolué vers un usage plus figuré. Aujourd’hui, on l’utilise souvent pour décrire une personne ou une entité qui domine nettement dans un classement, un sondage ou une compétition. On dira ainsi qu’un candidat caracole en tête des intentions de vote, ou qu’une équipe de football caracole en haut du classement. L’idée de mouvement rapide se transforme ici en image de supériorité vive, de dynamisme triomphant, d’avance éclatante sur les autres.
Ce double sens — équestre et figuré — fait du mot caracoler un verbe riche, expressif, légèrement désuet mais toujours vivant dans la langue écrite. Il garde une couleur un peu littéraire, voire journalistique, et s’emploie souvent dans des phrases imagées, notamment dans les domaines du sport, de la politique ou de l’économie. C’est un mot qu’on n’utilise pas à la légère dans la conversation courante, mais qui apporte de la vivacité à un récit, de la couleur à une description.
Sur le plan grammatical, caracoler est un verbe du premier groupe, régulier, qui se conjugue sans difficulté. On dit : "il caracole", "ils caracolaient", "elle a caracolé", etc. Il s’emploie principalement à la troisième personne, surtout dans son usage figuré. Dans le sens propre, beaucoup plus rare aujourd’hui, on peut l’utiliser de manière transitive indirecte : "le cheval caracole dans la plaine", ou "le cavalier caracole fièrement devant la foule". Mais ces tournures sont devenues plus poétiques que descriptives dans l’usage contemporain.
Étymologiquement, caracoler vient de l’espagnol caracolear, dérivé de caracol, qui signifie "escargot" ou "spirale", en référence aux mouvements circulaires effectués par le cheval. Cette racine, surprenante, évoque la notion de courbe, de danse, de boucle, que l’on retrouve dans les figures élégantes du cavalier. Le mot est donc né d’un mélange entre rigueur militaire et esthétique du mouvement, ce qui renforce son aura presque théâtrale.
Dans la littérature ou la chanson, caracoler est parfois utilisé pour renforcer l’image d’un personnage flamboyant, libre ou audacieux. Un héros qui caracole est rarement discret : il prend la lumière, avance vite, attire l’attention. Il y a dans ce mot une idée de panache, de joie conquérante, de mouvement heureux. On pourrait même dire qu’il évoque une forme de liberté, une allure détachée et souveraine. C’est un mot qui bouge, qui claque, qui rit presque, dans sa forme comme dans son sens.
En résumé, caracoler, c’est dominer, briller, virevolter. Que ce soit sur un cheval ou dans un sondage, le mot décrit une avancée vive, joyeuse, énergique. Il mêle la tradition à la modernité, le corps à l’image, la vitesse à la grâce. C’est un verbe rare mais expressif, qui donne du relief au récit et de l’élan à la phrase. À une époque où tout va vite, caracoler, c’est aller vite avec style.
Cette page rassemble une définition claire du mot caracoler,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Caracoler (Verbe)
[ka.ʁa.kɔ.le] / Intransitif 1er groupe
- Faire des caracoles.
- (Figuré) Figurer.
Informations complémentaires
Le verbe caracoler est un mot à la sonorité vive et légère, qui évoque le mouvement, l’élan, la vivacité. À l’origine, il s’agit d’un terme emprunté au domaine équestre. Caracoler, c’est faire des figures avec son cheval, exécuter des petits sauts, des mouvements vifs et gracieux, souvent dans un but de parade ou de démonstration. L’image est celle d’un cavalier qui maîtrise parfaitement sa monture et enchaîne des arabesques ou des voltes avec fierté. Il y a dans le mot une idée d’agilité, de légèreté et de maîtrise élégante.
Au fil du temps, le verbe caracoler a évolué vers un usage plus figuré. Aujourd’hui, on l’utilise souvent pour décrire une personne ou une entité qui domine nettement dans un classement, un sondage ou une compétition. On dira ainsi qu’un candidat caracole en tête des intentions de vote, ou qu’une équipe de football caracole en haut du classement. L’idée de mouvement rapide se transforme ici en image de supériorité vive, de dynamisme triomphant, d’avance éclatante sur les autres.
Ce double sens — équestre et figuré — fait du mot caracoler un verbe riche, expressif, légèrement désuet mais toujours vivant dans la langue écrite. Il garde une couleur un peu littéraire, voire journalistique, et s’emploie souvent dans des phrases imagées, notamment dans les domaines du sport, de la politique ou de l’économie. C’est un mot qu’on n’utilise pas à la légère dans la conversation courante, mais qui apporte de la vivacité à un récit, de la couleur à une description.
Sur le plan grammatical, caracoler est un verbe du premier groupe, régulier, qui se conjugue sans difficulté. On dit : "il caracole", "ils caracolaient", "elle a caracolé", etc. Il s’emploie principalement à la troisième personne, surtout dans son usage figuré. Dans le sens propre, beaucoup plus rare aujourd’hui, on peut l’utiliser de manière transitive indirecte : "le cheval caracole dans la plaine", ou "le cavalier caracole fièrement devant la foule". Mais ces tournures sont devenues plus poétiques que descriptives dans l’usage contemporain.
Étymologiquement, caracoler vient de l’espagnol caracolear, dérivé de caracol, qui signifie "escargot" ou "spirale", en référence aux mouvements circulaires effectués par le cheval. Cette racine, surprenante, évoque la notion de courbe, de danse, de boucle, que l’on retrouve dans les figures élégantes du cavalier. Le mot est donc né d’un mélange entre rigueur militaire et esthétique du mouvement, ce qui renforce son aura presque théâtrale.
Dans la littérature ou la chanson, caracoler est parfois utilisé pour renforcer l’image d’un personnage flamboyant, libre ou audacieux. Un héros qui caracole est rarement discret : il prend la lumière, avance vite, attire l’attention. Il y a dans ce mot une idée de panache, de joie conquérante, de mouvement heureux. On pourrait même dire qu’il évoque une forme de liberté, une allure détachée et souveraine. C’est un mot qui bouge, qui claque, qui rit presque, dans sa forme comme dans son sens.
En résumé, caracoler, c’est dominer, briller, virevolter. Que ce soit sur un cheval ou dans un sondage, le mot décrit une avancée vive, joyeuse, énergique. Il mêle la tradition à la modernité, le corps à l’image, la vitesse à la grâce. C’est un verbe rare mais expressif, qui donne du relief au récit et de l’élan à la phrase. À une époque où tout va vite, caracoler, c’est aller vite avec style.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « caracoler » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « caracoler »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « caracoler » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « caracoler ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « caracoler » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.