Définition mouton
Citations
Synonymes
Définition
Mouton (Nom commun)
[mu.tɔ̃] / Masculin (équivalent féminin: brebis)
- Mammifère herbivore de la famille des ovidés, à poils laineux et frisés.
- (En particulier) (Élevage) Les béliers, brebis et agneaux, quand ils sont en troupe.
- Bélier châtré qu’on engraisse pour la boucherie.
- (Par métonymie) Viande de cet animal.
- (Par métonymie) Peau de cet animal, basane.
- (Figuré) Homme aposté pour gagner la confiance d’un prisonnier, découvrir son secret et le révéler.
- (Figuré) Personne incapable de prendre une décision et qui se contente de suivre un meneur. → voir mouton de Panurge.
- Masse de fer, ou d’une grosse pièce de bois armée de fer, qu’on élève et qu’on laisse retomber sur des pieux pour les enfoncer en terre.
- Grosse pièce de bois dans laquelle sont engagées les anses d’une cloche, pour la tenir suspendue.
- (Par analogie) Vagues blanchissantes qui s’élèvent sur la mer et sur les grandes rivières, lorsqu’elles commencent à être agitées.
- Flocons de poussière qui s’assemblent sous les meubles.
Informations complémentaires
Le mouton (Ovis aries) est un mammifère herbivore domestiqué, appartenant à la famille des bovidés et à la sous-famille des caprinés, comme la chèvre. Domestiqué il y a environ 10 000 ans au Proche-Orient, le mouton est l’un des premiers animaux élevés par l’homme pour ses multiples ressources : la laine, la viande et le lait. Il est aujourd’hui présent dans le monde entier, s’adaptant aussi bien aux plaines qu’aux zones montagneuses.
Le mouton possède un corps trapu, recouvert d’une toison laineuse, dont la couleur varie du blanc au noir en passant par le brun, selon les races. Les mâles, appelés béliers, et les femelles, appelées brebis, peuvent mesurer entre 1 et 1,5 mètre de long et peser de 50 à 150 kg, selon les espèces et leur régime alimentaire. Le bélier se distingue souvent par ses cornes recourbées, utilisées lors des affrontements pour établir la dominance au sein du troupeau.
Le mouton est un herbivore ruminant, ce qui signifie qu’il possède un estomac à quatre compartiments lui permettant de digérer efficacement les fibres végétales. Il se nourrit principalement d’herbes, de foin, de légumineuses et parfois d’écorces ou de feuilles dans les régions les plus arides. Son pâturage contribue au maintien des prairies, en empêchant les mauvaises herbes de proliférer, ce qui favorise la biodiversité dans les écosystèmes agricoles et naturels.
Les moutons sont des animaux sociaux, vivant en troupeaux, où ils développent un fort instinct grégaire. Cet instinct les pousse à se regrouper pour se protéger des prédateurs. Les moutons communiquent entre eux par des vocalisations (les fameux bêlements) et utilisent également leur ouïe fine et leur odorat développé pour interagir avec leur environnement. Leur nature calme et docile en fait des animaux faciles à élever et à gérer pour les agriculteurs.
L’élevage de moutons joue un rôle économique et culturel majeur dans de nombreuses régions du monde. La laine de mouton, récoltée lors de la tonte annuelle, est utilisée depuis des millénaires pour fabriquer des vêtements, des tapis et d’autres textiles. Les races de moutons telles que le mérinos sont particulièrement prisées pour leur laine fine et de haute qualité. Le lait de brebis, quant à lui, est à la base de nombreux fromages traditionnels, comme le roquefort ou la ricotta, tandis que la viande d’agneau est consommée dans de nombreuses cuisines du monde.
Les moutons occupent également une place importante dans les symboles culturels et les traditions religieuses. Ils sont souvent associés à des notions de docilité et de pureté. Dans plusieurs religions, le mouton est un symbole sacrificiel, comme en témoignent les pratiques lors de l’Aïd al-Adha dans l’islam ou les nombreuses références bibliques où le mouton représente la protection divine. Dans l’imaginaire collectif, le berger et son troupeau incarnent une relation de soin et de confiance entre l’homme et l’animal.
Bien que les populations de moutons soient abondantes dans le monde, certaines pratiques intensives posent des problèmes environnementaux. Le surpâturage, par exemple, peut entraîner une dégradation des sols et une érosion dans certaines régions. De plus, les débats autour du bien-être animal, notamment lors de la tonte et du transport, encouragent l’adoption de pratiques plus éthiques et durables dans l’élevage.
En conclusion, le mouton est un animal clé dans l’histoire de l’humanité, jouant un rôle crucial dans l’agriculture, l’économie et les traditions culturelles. Grâce à sa docilité, ses nombreuses ressources et son adaptation à divers environnements, il reste un pilier incontournable de l’élevage mondial. Sa préservation, associée à des pratiques responsables, garantit un équilibre entre les besoins humains et le respect de l’environnement.
Mouton (sur le web)
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