Informations complémentaires
Le mot poquer, bien qu’assez peu courant dans le français standard, fait partie de ces termes qu’on retrouve encore dans certaines régions ou dans des contextes familiers, souvent avec une saveur populaire et imagée. Il désigne l’action de cogner, de heurter, parfois violemment, mais pas toujours. Poquer une voiture, c’est l’abîmer en la touchant, la cabosser. Poquer quelqu’un, c’est lui donner un coup, souvent sans élégance. Le mot est direct, sans fioritures, presque onomatopéique. Il sonne comme ce qu’il décrit.
On peut supposer que l’origine du mot remonte à des variantes dialectales du français, ou à un emprunt ancien déformé par l’usage oral. Certains le rapprochent du verbe anglais to poke, qui signifie "pousser légèrement", mais poquer, en français, a une connotation bien plus brutale. Il ne s’agit pas de chatouiller ou de tapoter, mais de marquer un choc. C’est un mot qui laisse une trace. Une portière poquée, c’est une portière qu’on remarque. Même si le choc a été minime, l’impact est visible.
Il arrive que le mot soit utilisé à la place de termes plus neutres comme “heurter”, “taper”, “cabosser”, mais il a une saveur plus directe, plus populaire, presque plus vraie. Dans certaines régions du sud de la France ou au Québec, on l’entend encore : “Je l’ai poqué en sortant du parking.” Il dit la maladresse, le manque de soin, ou parfois la violence du quotidien. Et il le dit sans détour. Pas de manière technocratique. C’est du langage de rue, ou d’atelier.
Certains diront que poquer n’a pas sa place dans un registre soutenu, et ils n’auront pas tort. C’est un mot du réel, pas de la dissertation. Il ne fait pas joli, il ne cherche pas à convaincre, il raconte ce qui s’est passé. Il y a des mots comme ça, un peu rudes, un peu tordus, mais efficaces. Ils circulent dans les familles, dans les garages, dans les vestiaires. Ils disent sans tourner autour.
On le croise aussi sous forme adjectivale : poqué, poquée. “La voiture est toute poquée”, “J’ai les jambes poquées de partout.” Là, le mot devient descriptif. Il désigne l’état résultant d’un choc, d’une série de petits coups. Et c’est précisément ce qui rend ce mot vivant : il est à la fois action et conséquence. Il peut se glisser dans une phrase comme une évidence, surtout à l’oral, surtout dans une bouche qui ne cherche pas à faire joli.
On pourrait presque voir dans poquer une métaphore. La vie aussi poque parfois. Des petits chocs, des heurts, des coups invisibles qui laissent des bosses. Le mot devient alors, sans le vouloir, une manière de dire la fragilité des choses. Ce qui est poqué n’est pas détruit, mais marqué. Il fonctionne encore, mais autrement. Le choc est là, il fait partie du décor.
C’est un mot qui pourrait disparaître. Il n’est pas dans tous les dictionnaires, pas enseigné à l’école, rarement écrit. Mais il vit encore, dans certaines zones, dans certaines bouches. Et comme tous les mots qui viennent de l’oral, il mérite qu’on le retienne un peu. Parce qu’il raconte un rapport au monde direct, franc, sans détour. Parce qu’il a du son, du poids, du vécu. Et parce que, parfois, un seul poque vaut mieux qu’une longue phrase.
Cette page rassemble une définition claire du mot poquer,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Poquer (Verbe)
[pɔ.ke] / Intransitif 1er groupe
- (Pétanque) (Désuet) Jeter sa boule très haut de telle manière que, retombant à terre, elle s’immobilise très vite.
Poquer (Verbe)
[pɔ.ke] / Intransitif 1er groupe
- (Québec) Marquer de coups, meurtrir.
Informations complémentaires
Le mot poquer, bien qu’assez peu courant dans le français standard, fait partie de ces termes qu’on retrouve encore dans certaines régions ou dans des contextes familiers, souvent avec une saveur populaire et imagée. Il désigne l’action de cogner, de heurter, parfois violemment, mais pas toujours. Poquer une voiture, c’est l’abîmer en la touchant, la cabosser. Poquer quelqu’un, c’est lui donner un coup, souvent sans élégance. Le mot est direct, sans fioritures, presque onomatopéique. Il sonne comme ce qu’il décrit.
On peut supposer que l’origine du mot remonte à des variantes dialectales du français, ou à un emprunt ancien déformé par l’usage oral. Certains le rapprochent du verbe anglais to poke, qui signifie "pousser légèrement", mais poquer, en français, a une connotation bien plus brutale. Il ne s’agit pas de chatouiller ou de tapoter, mais de marquer un choc. C’est un mot qui laisse une trace. Une portière poquée, c’est une portière qu’on remarque. Même si le choc a été minime, l’impact est visible.
Il arrive que le mot soit utilisé à la place de termes plus neutres comme “heurter”, “taper”, “cabosser”, mais il a une saveur plus directe, plus populaire, presque plus vraie. Dans certaines régions du sud de la France ou au Québec, on l’entend encore : “Je l’ai poqué en sortant du parking.” Il dit la maladresse, le manque de soin, ou parfois la violence du quotidien. Et il le dit sans détour. Pas de manière technocratique. C’est du langage de rue, ou d’atelier.
Certains diront que poquer n’a pas sa place dans un registre soutenu, et ils n’auront pas tort. C’est un mot du réel, pas de la dissertation. Il ne fait pas joli, il ne cherche pas à convaincre, il raconte ce qui s’est passé. Il y a des mots comme ça, un peu rudes, un peu tordus, mais efficaces. Ils circulent dans les familles, dans les garages, dans les vestiaires. Ils disent sans tourner autour.
On le croise aussi sous forme adjectivale : poqué, poquée. “La voiture est toute poquée”, “J’ai les jambes poquées de partout.” Là, le mot devient descriptif. Il désigne l’état résultant d’un choc, d’une série de petits coups. Et c’est précisément ce qui rend ce mot vivant : il est à la fois action et conséquence. Il peut se glisser dans une phrase comme une évidence, surtout à l’oral, surtout dans une bouche qui ne cherche pas à faire joli.
On pourrait presque voir dans poquer une métaphore. La vie aussi poque parfois. Des petits chocs, des heurts, des coups invisibles qui laissent des bosses. Le mot devient alors, sans le vouloir, une manière de dire la fragilité des choses. Ce qui est poqué n’est pas détruit, mais marqué. Il fonctionne encore, mais autrement. Le choc est là, il fait partie du décor.
C’est un mot qui pourrait disparaître. Il n’est pas dans tous les dictionnaires, pas enseigné à l’école, rarement écrit. Mais il vit encore, dans certaines zones, dans certaines bouches. Et comme tous les mots qui viennent de l’oral, il mérite qu’on le retienne un peu. Parce qu’il raconte un rapport au monde direct, franc, sans détour. Parce qu’il a du son, du poids, du vécu. Et parce que, parfois, un seul poque vaut mieux qu’une longue phrase.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « poquer » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « poquer »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « poquer » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « poquer ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « poquer » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.