Définition résignation

Informations complémentaires
Le terme résignation désigne l’attitude ou l’état d’esprit par lequel une personne accepte, souvent avec une certaine passivité ou une absence de révolte, une situation perçue comme inévitable, difficile ou désagréable. Il provient du latin resignare (renoncer, abandonner), et reflète l’idée d’un renoncement volontaire, souvent teinté de mélancolie, face à des événements ou des circonstances échappant au contrôle de l’individu.

La résignation est souvent associée à un sentiment de renoncement ou de soumission. Elle intervient lorsque l’effort pour changer une situation semble vain ou hors d’atteinte, et que la personne choisit d’accepter l’état des choses tel qu’il est. Cet état d’esprit peut être lié à des expériences variées, comme la perte, l’échec, ou l’impuissance face à des événements majeurs. Par exemple, une personne confrontée à une maladie incurable ou à une injustice qu’elle ne peut combattre peut adopter une posture de résignation pour alléger son fardeau émotionnel.

En psychologie, la résignation est parfois vue comme un mécanisme d’adaptation face à des situations stressantes ou traumatisantes. Accepter ce qui ne peut être changé peut réduire le stress ou l’angoisse, permettant à l’individu de trouver une forme de paix intérieure. Cependant, cette acceptation peut aussi engendrer un sentiment d’impuissance ou de fatalisme, freinant la capacité à agir ou à chercher des solutions créatives.

Dans un contexte philosophique, la résignation est souvent liée à des réflexions sur la condition humaine, l’impermanence des choses ou l’inéluctabilité de la souffrance. Certaines traditions, comme le stoïcisme, valorisent une forme de résignation face aux aspects incontrôlables de la vie, en prônant l’acceptation rationnelle des événements. De même, dans certaines philosophies orientales, comme le bouddhisme, la résignation est parfois vue comme une étape vers la sérénité, lorsque l’attachement aux désirs ou aux résultats est abandonné.

Cependant, la résignation peut également être critiquée lorsqu’elle mène à une forme d’inaction ou de complaisance. Dans un contexte social ou politique, la résignation face à des injustices ou des inégalités peut perpétuer des systèmes oppressifs. Par exemple, une population résignée à un régime autoritaire ou à des conditions économiques défavorables peut cesser de chercher des moyens de résistance ou de changement, renforçant ainsi le statu quo.

Dans un cadre plus personnel, la résignation peut parfois être confondue avec la sagesse ou la maturité. Par exemple, accepter la fin d’une relation ou renoncer à un rêve impossible peut être interprété comme un acte de lucidité et d’équilibre. Cependant, si cette résignation est prématurée ou excessive, elle peut également conduire à un sentiment de vide, de regret, ou à une perte de motivation.

Dans la littérature et les arts, la résignation est souvent représentée comme un moment clé de transformation ou de réflexion intérieure. Les personnages qui se résignent à leur sort expriment souvent une profondeur émotionnelle ou un conflit moral qui enrichissent leur histoire. La résignation est alors un thème universel, explorant les tensions entre espoir, lutte et acceptation.

En conclusion, la résignation est une notion complexe, oscillant entre une forme de sagesse face à l’inévitable et un renoncement qui peut être perçu comme une faiblesse ou un échec. Si elle peut offrir un apaisement dans certaines circonstances, elle peut également limiter l’action et l’espoir de changement. Comprendre ses nuances permet de mieux appréhender cet état d’esprit profondément humain, qui reflète notre relation avec les défis et les contraintes de l’existence.
Cette page rassemble une définition claire du mot résignation, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Résignation (Nom commun)
[ʁe.zi.ɲa.sjɔ̃] / Féminin
  • (Droit) Abandon en faveur de quelqu’un.
  • Action de résigner un office, une charge.
  • (Droit canon) Démission d’un bénéfice dans les mains du collateur ou du pape.
  • (Figuré) (Plus courant) Action de se résigner.
Informations complémentaires
Le terme résignation désigne l’attitude ou l’état d’esprit par lequel une personne accepte, souvent avec une certaine passivité ou une absence de révolte, une situation perçue comme inévitable, difficile ou désagréable. Il provient du latin resignare (renoncer, abandonner), et reflète l’idée d’un renoncement volontaire, souvent teinté de mélancolie, face à des événements ou des circonstances échappant au contrôle de l’individu.

La résignation est souvent associée à un sentiment de renoncement ou de soumission. Elle intervient lorsque l’effort pour changer une situation semble vain ou hors d’atteinte, et que la personne choisit d’accepter l’état des choses tel qu’il est. Cet état d’esprit peut être lié à des expériences variées, comme la perte, l’échec, ou l’impuissance face à des événements majeurs. Par exemple, une personne confrontée à une maladie incurable ou à une injustice qu’elle ne peut combattre peut adopter une posture de résignation pour alléger son fardeau émotionnel.

En psychologie, la résignation est parfois vue comme un mécanisme d’adaptation face à des situations stressantes ou traumatisantes. Accepter ce qui ne peut être changé peut réduire le stress ou l’angoisse, permettant à l’individu de trouver une forme de paix intérieure. Cependant, cette acceptation peut aussi engendrer un sentiment d’impuissance ou de fatalisme, freinant la capacité à agir ou à chercher des solutions créatives.

Dans un contexte philosophique, la résignation est souvent liée à des réflexions sur la condition humaine, l’impermanence des choses ou l’inéluctabilité de la souffrance. Certaines traditions, comme le stoïcisme, valorisent une forme de résignation face aux aspects incontrôlables de la vie, en prônant l’acceptation rationnelle des événements. De même, dans certaines philosophies orientales, comme le bouddhisme, la résignation est parfois vue comme une étape vers la sérénité, lorsque l’attachement aux désirs ou aux résultats est abandonné.

Cependant, la résignation peut également être critiquée lorsqu’elle mène à une forme d’inaction ou de complaisance. Dans un contexte social ou politique, la résignation face à des injustices ou des inégalités peut perpétuer des systèmes oppressifs. Par exemple, une population résignée à un régime autoritaire ou à des conditions économiques défavorables peut cesser de chercher des moyens de résistance ou de changement, renforçant ainsi le statu quo.

Dans un cadre plus personnel, la résignation peut parfois être confondue avec la sagesse ou la maturité. Par exemple, accepter la fin d’une relation ou renoncer à un rêve impossible peut être interprété comme un acte de lucidité et d’équilibre. Cependant, si cette résignation est prématurée ou excessive, elle peut également conduire à un sentiment de vide, de regret, ou à une perte de motivation.

Dans la littérature et les arts, la résignation est souvent représentée comme un moment clé de transformation ou de réflexion intérieure. Les personnages qui se résignent à leur sort expriment souvent une profondeur émotionnelle ou un conflit moral qui enrichissent leur histoire. La résignation est alors un thème universel, explorant les tensions entre espoir, lutte et acceptation.

En conclusion, la résignation est une notion complexe, oscillant entre une forme de sagesse face à l’inévitable et un renoncement qui peut être perçu comme une faiblesse ou un échec. Si elle peut offrir un apaisement dans certaines circonstances, elle peut également limiter l’action et l’espoir de changement. Comprendre ses nuances permet de mieux appréhender cet état d’esprit profondément humain, qui reflète notre relation avec les défis et les contraintes de l’existence.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « résignation » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « résignation », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « résignation » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « résignation ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « résignation » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
S

Le site Le-Dictionnaire.com fait partie du réseau Semantiak, un ensemble indépendant de dictionnaires et d’outils de langue française en ligne. Construite depuis plus de 30 ans, cette galaxie de sites a acquis une image de qualité et de fiabilité reconnue. Cette page dédiée au mot résignation s’inscrit dans un travail régulier de mise à jour et de vérification éditoriale.

Le dictionnaire de l’Académie française occupe une place à part : c’est la référence institutionnelle historique de la langue, dont le rythme de mise à jour s’étend sur plusieurs décennies pour chaque édition. Pour un point de vue institutionnel, on peut consulter le dictionnaire de l’Académie française. Le-Dictionnaire.com assume un rôle complémentaire : un dictionnaire 100 % numérique, mis à jour régulièrement, conçu pour suivre l’évolution réelle du français et offrir aux internautes un outil pratique, moderne et fiable.

Réseau Semantiak : sites francophones en ligne depuis plus de 20 ans, cités par de nombreux médias, universités et institutions publiques.