Définition suppression

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Informations complémentaires
La suppression, dans son essence la plus nue, évoque la disparition d’un élément. Pas une disparition lente ou naturelle, non. Quelque chose de décidé, d’exécuté. Supprimer, c’est agir. Et souvent, c’est trancher. On ne parle pas ici d’une perte vague, mais d’un acte qui enlève, efface, retire. Il y a quelque chose d’autoritaire dans l’idée même de suppression. Une main qui décide que ça n’a plus lieu d’être.

On la retrouve partout, cette suppression : d’un poste, d’un fichier, d’un passage dans un texte, d’une loi. Le mot se glisse dans l’administration, dans l’informatique, dans la politique. Il se fait discret parfois, mais son impact est rarement neutre. On peut supposer que le mot est pratique justement parce qu’il est sec. Il dit l’action sans expliquer les raisons. Il efface aussi la douleur derrière un terme technique.

Ce qui frappe avec le mot suppression, c’est son apparente neutralité. On parle de suppression de subventions comme on parlerait d’un ajustement. Mais pour celui qui la subit, c’est autre chose. Une fin brutale, un vide soudain. Le mot, en soi, ne porte pas l’émotion. C’est ce qu’il masque qui la rend violente. Il arrive que la suppression vienne sans explication, et c’est peut-être là qu’elle pèse le plus.

Certaines suppressions sont attendues, presque désirées. La suppression d’un bug, d’un impôt injuste, d’une habitude néfaste. Le mot devient alors synonyme de libération. On le brandit. On l’espère. Ce n’est pas le mot qui change, c’est le contexte. Et tout bascule. Il y a là un double visage, comme souvent avec les termes administratifs : un vernis froid sur des réalités bien plus contrastées.

Ce qui est troublant, c’est que le mot reste abstrait même quand il touche au corps. Suppression d’un organe, d’un symptôme, d’un réflexe. On parle en termes cliniques. Tout est propre, presque chirurgical. Et pourtant, chaque suppression emporte un peu de sens, un peu de vécu. Rien ne s’efface totalement. Le mot semble vouloir le faire croire, mais c’est un leurre. Il reste toujours quelque chose. Même minime.

Dans les discours officiels, la suppression s’annonce à demi-mot. Elle est souvent noyée dans d’autres termes : réorganisation, redéploiement, rationalisation. Mais elle est là. On la reconnaît à son ombre. Elle inquiète, elle inquiète toujours un peu. Le mot seul suffit parfois à provoquer le silence dans une salle. Pas par sa violence, mais par ce qu’il implique. Une coupure nette, sans retour. C’est dit.

À l’inverse, il y a des suppressions intimes, discrètes, dont on ne parle pas. Suppression d’un souvenir, d’un numéro de téléphone, d’un message jamais envoyé. Ces petits gestes qu’on fait seul, sans témoin, mais qui ont leur poids. Le mot reste le même, mais la scène change. On n’est plus dans le champ politique ou technologique. On est dans le personnel. Et là aussi, ça peut laisser une trace.

On pourrait croire que tout ce qui est supprimé disparaît. Mais non. La suppression est un geste, pas une disparition absolue. Ce n’est pas une gomme magique. Il reste des copies, des mémoires, des rémanences. Et même quand il ne reste rien de visible, le mot, lui, continue de flotter. Comme s’il n’avait pas tout dit. Peut-être parce qu’il ne dit jamais tout. Il agit, et puis il s’efface. À sa manière.
Cette page rassemble une définition claire du mot suppression, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Suppression (Nom commun)
[sy.pʁɛ.sjɔ̃], [sy.pʁe.sjɔ̃] / Féminin
  • Action de supprimer.
  • (Médecine) Suspension d’une évacuation accoutumée.
  • (Droit) …
Informations complémentaires
La suppression, dans son essence la plus nue, évoque la disparition d’un élément. Pas une disparition lente ou naturelle, non. Quelque chose de décidé, d’exécuté. Supprimer, c’est agir. Et souvent, c’est trancher. On ne parle pas ici d’une perte vague, mais d’un acte qui enlève, efface, retire. Il y a quelque chose d’autoritaire dans l’idée même de suppression. Une main qui décide que ça n’a plus lieu d’être.

On la retrouve partout, cette suppression : d’un poste, d’un fichier, d’un passage dans un texte, d’une loi. Le mot se glisse dans l’administration, dans l’informatique, dans la politique. Il se fait discret parfois, mais son impact est rarement neutre. On peut supposer que le mot est pratique justement parce qu’il est sec. Il dit l’action sans expliquer les raisons. Il efface aussi la douleur derrière un terme technique.

Ce qui frappe avec le mot suppression, c’est son apparente neutralité. On parle de suppression de subventions comme on parlerait d’un ajustement. Mais pour celui qui la subit, c’est autre chose. Une fin brutale, un vide soudain. Le mot, en soi, ne porte pas l’émotion. C’est ce qu’il masque qui la rend violente. Il arrive que la suppression vienne sans explication, et c’est peut-être là qu’elle pèse le plus.

Certaines suppressions sont attendues, presque désirées. La suppression d’un bug, d’un impôt injuste, d’une habitude néfaste. Le mot devient alors synonyme de libération. On le brandit. On l’espère. Ce n’est pas le mot qui change, c’est le contexte. Et tout bascule. Il y a là un double visage, comme souvent avec les termes administratifs : un vernis froid sur des réalités bien plus contrastées.

Ce qui est troublant, c’est que le mot reste abstrait même quand il touche au corps. Suppression d’un organe, d’un symptôme, d’un réflexe. On parle en termes cliniques. Tout est propre, presque chirurgical. Et pourtant, chaque suppression emporte un peu de sens, un peu de vécu. Rien ne s’efface totalement. Le mot semble vouloir le faire croire, mais c’est un leurre. Il reste toujours quelque chose. Même minime.

Dans les discours officiels, la suppression s’annonce à demi-mot. Elle est souvent noyée dans d’autres termes : réorganisation, redéploiement, rationalisation. Mais elle est là. On la reconnaît à son ombre. Elle inquiète, elle inquiète toujours un peu. Le mot seul suffit parfois à provoquer le silence dans une salle. Pas par sa violence, mais par ce qu’il implique. Une coupure nette, sans retour. C’est dit.

À l’inverse, il y a des suppressions intimes, discrètes, dont on ne parle pas. Suppression d’un souvenir, d’un numéro de téléphone, d’un message jamais envoyé. Ces petits gestes qu’on fait seul, sans témoin, mais qui ont leur poids. Le mot reste le même, mais la scène change. On n’est plus dans le champ politique ou technologique. On est dans le personnel. Et là aussi, ça peut laisser une trace.

On pourrait croire que tout ce qui est supprimé disparaît. Mais non. La suppression est un geste, pas une disparition absolue. Ce n’est pas une gomme magique. Il reste des copies, des mémoires, des rémanences. Et même quand il ne reste rien de visible, le mot, lui, continue de flotter. Comme s’il n’avait pas tout dit. Peut-être parce qu’il ne dit jamais tout. Il agit, et puis il s’efface. À sa manière.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « suppression » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « suppression », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « suppression » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « suppression ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « suppression » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
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