Le mot com est valide au Scrabble® par rapport à la communication selon l'ODS (Officiel Du Scrabble®).

Le .com quant à lui, est l’un des domaines de premier niveau les plus connus et les plus utilisés sur Internet. Ce suffixe, que l’on trouve à la fin d’un grand nombre d’adresses web, est devenu un symbole universel du monde numérique, du commerce en ligne et de la présence professionnelle sur le web. Bien plus qu’un simple ensemble de lettres, .com incarne l’identité numérique de milliers d’entreprises et de projets à travers le monde.

À l’origine, le domaine .com a été créé en 1985, en même temps que d’autres extensions comme .org, .net ou .edu. Le .com était initialement réservé aux sociétés commerciales américaines. Il s’agit d’ailleurs d’un raccourci pour commercial, terme anglais qui reflète clairement sa vocation. Très vite, ce domaine a été adopté bien au-delà des frontières des États-Unis, pour devenir un standard global.

Avec l’explosion d’Internet dans les années 1990, le .com a pris une ampleur considérable. Posséder un site avec une adresse en .com est rapidement devenu un marqueur de crédibilité et de sérieux. Ce domaine est perçu comme plus prestigieux, plus mémorable, et souvent plus fiable que d’autres extensions plus récentes. Il n’est donc pas étonnant que de nombreuses entreprises cherchent encore aujourd’hui à obtenir un .com court et percutant.

Le .com a aussi donné son nom à une époque bien précise : la "bulle Internet" ou "bulle des dot-com", qui a marqué la fin des années 1990 et le début des années 2000. Durant cette période, des start-up du web ont été massivement financées simplement parce qu’elles affichaient un modèle numérique, souvent avec un nom de domaine en .com. La bulle a fini par éclater, mais le symbole .com est resté un repère durable dans l’univers numérique.

Aujourd’hui, l’extension .com n’est plus réservée aux activités commerciales. N’importe qui peut enregistrer un nom de domaine en .com, qu’il s’agisse d’un particulier, d’un artiste, d’une association ou même d’un blog personnel. Cependant, l’imaginaire collectif continue d’associer .com à quelque chose de professionnel, de visible et d’ambitieux. Ce simple suffixe peut changer la manière dont un site est perçu dès la première visite.

Le marché des noms de domaine en .com est extrêmement compétitif. De nombreux noms simples ou évocateurs sont déjà pris, parfois depuis plus de vingt ans. Cela a donné naissance à un véritable marché secondaire de revente de noms de domaine, où certains .com se négocient à plusieurs milliers, voire millions d’euros, en fonction de leur pertinence ou de leur potentiel marketing.

D’un point de vue technique, un nom de domaine en .com est géré par la société Verisign, sous l’autorité de l’ICANN, l’organisme international chargé de coordonner le système des noms de domaine. Les registrars agréés, comme OVH, Gandi ou GoDaddy, permettent à chacun d’enregistrer un .com en quelques minutes, moyennant une redevance annuelle modique.

L’extension .com reste à ce jour la plus utilisée au monde, bien qu’elle soit désormais concurrencée par une multitude d’autres domaines comme .fr, .io, .shop ou .xyz. Pourtant, malgré cette diversification, le .com conserve une image de fiabilité, notamment à l’international, où il reste une référence incontournable pour se lancer sur le web avec sérieux.

En somme, le .com est plus qu’un simple suffixe : c’est un emblème du web tel qu’on l’a connu à ses débuts, un gage de reconnaissance dans l’univers digital, et souvent le premier réflexe lorsqu’on imagine un nom de site. Il incarne l’histoire, la crédibilité et la portée mondiale du réseau Internet.

Une COM, ou Collectivité d’Outre-mer, est un type particulier de collectivité territoriale française située en dehors du territoire métropolitain. Elle bénéficie d’un statut spécifique, qui lui confère une autonomie plus ou moins grande selon les cas, tout en restant liée à la République française. Le terme COM désigne donc un cadre juridique et administratif bien défini dans l’organisation de l’État.

Les COM se distinguent des départements et régions d’Outre-mer (les DROM), même si elles partagent le fait d’être situées hors de l’Hexagone. Alors que les DROM sont intégrés au même titre que les régions métropolitaines, les COM disposent souvent de compétences élargies et peuvent adapter certaines lois françaises à leur réalité locale. Cette souplesse est l’un des piliers du statut de COM.

Actuellement, la France compte cinq collectivités d’Outre-mer : Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française. Chacune possède son propre degré d’autonomie et un statut défini par une loi organique. Certaines, comme la Polynésie française, disposent d’un gouvernement local et d’une assemblée législative, tandis que d’autres, comme Wallis-et-Futuna, conservent des structures coutumières traditionnelles.

Le statut de COM est issu de la réforme constitutionnelle de 2003. Cette révision a permis de créer une nouvelle catégorie de collectivités, plus souple et plus adaptée à la diversité des territoires ultramarins. Avant cette date, on parlait de TOM (Territoires d’Outre-mer), une appellation aujourd’hui obsolète. Le passage au statut de COM a marqué une volonté de mieux reconnaître les spécificités locales.

Sur le plan institutionnel, les COM ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Certaines appliquent le droit français de façon quasi intégrale, d’autres disposent d’un pouvoir réglementaire, voire législatif, pour adapter ou créer leurs propres règles dans des domaines comme l’éducation, la fiscalité ou l’environnement. Cette hétérogénéité rend chaque COM unique dans son fonctionnement.

Malgré leur autonomie, les COM restent sous souveraineté française. Elles sont représentées au Parlement national et bénéficient de la protection diplomatique, militaire et juridique de la France. L’État y nomme un représentant — souvent un préfet ou un haut-commissaire — chargé de faire le lien entre Paris et la collectivité. Ce cadre permet de maintenir l’unité de la République tout en respectant les particularismes locaux.

Sur le plan économique et social, les COM font face à des défis spécifiques : éloignement géographique, dépendance aux aides de l’État, insularité, vulnérabilité climatique. Ces réalités justifient des politiques publiques sur mesure, souvent portées par les autorités locales avec l’appui de l’État français et de l’Union européenne. Certaines COM ont développé des secteurs phares comme le tourisme ou la pêche.

Les habitants des COM sont des citoyens français à part entière. Ils votent aux élections nationales, ont un passeport français, et bénéficient des droits et devoirs de tous les citoyens. Toutefois, certaines règles électorales ou fiscales peuvent varier localement. Ce statut hybride entre autonomie et unité nationale est l’essence même du modèle COM.

En résumé, une COM est bien plus qu’une simple division administrative. C’est un territoire vivant, avec sa culture, son histoire, ses spécificités. Le statut de Collectivité d’Outre-mer permet d’articuler souveraineté nationale et reconnaissance des réalités locales. Une manière pour la France de maintenir un lien fort avec ses confettis d’Empire, tout en regardant vers l’avenir avec pragmatisme et respect.