Contraire / Antonymes fourbe
Informations complémentaires
Le mot fourbe désigne une personne trompeuse, sournoise, qui agit de manière dissimulée pour servir ses propres intérêts, souvent au détriment des autres. C’est un adjectif très fort, chargé de mépris, qui renvoie à une forme de duplicité morale : la fourberie consiste à feindre la loyauté, la sincérité ou la gentillesse, tout en agissant en secret de façon malveillante. La fourbe n’attaque pas de face, elle manipule, intrigue, tend des pièges.
Être traité de fourbe, c’est être placé parmi ceux qu’on ne peut ni croire, ni respecter. Le fourbe ne se contente pas de mentir : il organise la tromperie avec calcul, parfois en séduisant, en flattant ou en donnant de fausses assurances. Il donne le change, sait se faire passer pour vertueux, mais agit dans l’ombre. Il inspire donc la méfiance, voire la peur, car on ne sait jamais à quel moment sa vraie nature se révélera.
Dans la littérature classique, le personnage fourbe est souvent un manipulateur, un intrigant, parfois un valet rusé ou un conseiller malveillant. Il peut être drôle, charmeur, mais toujours dangereux. Pensons à Iago dans Othello, à Tartuffe chez Molière, ou à certains personnages de contes et de fables. La fourberie est alors une arme d’intelligence froide, utilisée par ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas affronter les choses à visage découvert.
Le mot s’oppose à la franchise, à l’honneur, à la droiture. Le fourbe viole les règles implicites de confiance, celles qui fondent les relations humaines : il trahit la parole donnée, il utilise les confidences contre leurs auteurs, il agit avec une fausse bienveillance, une duplicité maîtrisée. Ce n’est pas une impulsion : c’est une stratégie. La fourberie exige du sang-froid, de l’habileté, de la patience.
Dans le langage familier ou courant, on peut aussi employer le mot de façon plus légère ou moqueuse, pour désigner quelqu’un de malin ou rusé, sans nécessairement y mettre toute la gravité morale. Par exemple, on dira avec un sourire : "Toi, t’es un fourbe, tu m’as bien eu !" Dans ce cas, l’adjectif perd de sa charge péjorative pour devenir presque un compliment teinté de malice. Tout dépend du ton, du contexte et de l’intention.
La fourberie n’est pas toujours évidente à détecter. Elle agit dans la zone grise, dans les non-dits, les insinuations, les petits gestes habiles. C’est ce qui la rend si redoutable : elle s’immisce dans les failles de la confiance, elle ne se montre qu’après coup. On peut longtemps croire qu’un fourbe est un ami, un allié, avant de découvrir le masque. Le mot contient donc une notion de trahison profonde, qui blesse d’autant plus qu’elle vient de l’intérieur.
En somme, le mot fourbe renvoie à une figure de duplicité volontaire, qui agit sous couverture, avec intelligence et malveillance. C’est un mot qui juge, qui accuse, qui exclut. Il évoque un comportement méprisable, mais aussi redoutablement efficace. Dans l’histoire, dans la fiction comme dans la vie, le fourbe est celui qui gagne sans honneur, qui avance masqué, qui détruit sans bruit. Et c’est peut-être pour cela qu’il dérange autant.
Cette page rassemble une définition claire du mot fourbe,
ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes,
contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un
dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants,
rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Fourbe (Adjectif)
[fuʁb] / Masculin et féminin identiques
- Qui emploie, pour tromper, une adresse perfide.
Fourbe (Nom commun)
[fuʁb] / Masculin et féminin identiques
- (Par extension) Celui, celle qui use de perfidie pour tromper, mentir, etc.
Fourbe (Nom commun)
[fuʁb] / Féminin
- Tromperie basse et odieuse.
- (Par extension) Habitude de tromper, de la disposition à tromper.
Informations complémentaires
Le mot fourbe désigne une personne trompeuse, sournoise, qui agit de manière dissimulée pour servir ses propres intérêts, souvent au détriment des autres. C’est un adjectif très fort, chargé de mépris, qui renvoie à une forme de duplicité morale : la fourberie consiste à feindre la loyauté, la sincérité ou la gentillesse, tout en agissant en secret de façon malveillante. La fourbe n’attaque pas de face, elle manipule, intrigue, tend des pièges.
Être traité de fourbe, c’est être placé parmi ceux qu’on ne peut ni croire, ni respecter. Le fourbe ne se contente pas de mentir : il organise la tromperie avec calcul, parfois en séduisant, en flattant ou en donnant de fausses assurances. Il donne le change, sait se faire passer pour vertueux, mais agit dans l’ombre. Il inspire donc la méfiance, voire la peur, car on ne sait jamais à quel moment sa vraie nature se révélera.
Dans la littérature classique, le personnage fourbe est souvent un manipulateur, un intrigant, parfois un valet rusé ou un conseiller malveillant. Il peut être drôle, charmeur, mais toujours dangereux. Pensons à Iago dans Othello, à Tartuffe chez Molière, ou à certains personnages de contes et de fables. La fourberie est alors une arme d’intelligence froide, utilisée par ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas affronter les choses à visage découvert.
Le mot s’oppose à la franchise, à l’honneur, à la droiture. Le fourbe viole les règles implicites de confiance, celles qui fondent les relations humaines : il trahit la parole donnée, il utilise les confidences contre leurs auteurs, il agit avec une fausse bienveillance, une duplicité maîtrisée. Ce n’est pas une impulsion : c’est une stratégie. La fourberie exige du sang-froid, de l’habileté, de la patience.
Dans le langage familier ou courant, on peut aussi employer le mot de façon plus légère ou moqueuse, pour désigner quelqu’un de malin ou rusé, sans nécessairement y mettre toute la gravité morale. Par exemple, on dira avec un sourire : "Toi, t’es un fourbe, tu m’as bien eu !" Dans ce cas, l’adjectif perd de sa charge péjorative pour devenir presque un compliment teinté de malice. Tout dépend du ton, du contexte et de l’intention.
La fourberie n’est pas toujours évidente à détecter. Elle agit dans la zone grise, dans les non-dits, les insinuations, les petits gestes habiles. C’est ce qui la rend si redoutable : elle s’immisce dans les failles de la confiance, elle ne se montre qu’après coup. On peut longtemps croire qu’un fourbe est un ami, un allié, avant de découvrir le masque. Le mot contient donc une notion de trahison profonde, qui blesse d’autant plus qu’elle vient de l’intérieur.
En somme, le mot fourbe renvoie à une figure de duplicité volontaire, qui agit sous couverture, avec intelligence et malveillance. C’est un mot qui juge, qui accuse, qui exclut. Il évoque un comportement méprisable, mais aussi redoutablement efficace. Dans l’histoire, dans la fiction comme dans la vie, le fourbe est celui qui gagne sans honneur, qui avance masqué, qui détruit sans bruit. Et c’est peut-être pour cela qu’il dérange autant.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « fourbe » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « fourbe »,
organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « fourbe » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « fourbe ».
En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les
informations complémentaires.
Le mot « fourbe » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition,
à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.