Définition une
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Citations
Synonymes
Définition
Une (Nom commun)
[yn] / Féminin
- Première page d’un journal contenant les grands titres.
- (Argot) la une, définit la première chaine de télévision française.
Une (Forme d’adjectif numéral)
[yn]
- Féminin de un ( chiffre 1 ).
Une (Forme d’adjectif)
[yn]
- Féminin de un.
Une (Forme d’article indéfini)
[yn]
- Féminin de un.
Une (Forme de pronom indéfini)
[yn] / Féminin singulier
- Féminin de un.
Une (Forme de nom commun)
[yn]
- Féminin de un.
Informations complémentaires
Le mot "une" est l’un des mots les plus fréquents de la langue française, à la fois déterminant, pronom et nom commun. En tant que déterminant indéfini féminin singulier, il est le pendant de "un" au masculin. On l’utilise devant un nom féminin pour désigner une chose ou une personne non spécifiée ou mentionnée pour la première fois : "une femme est entrée", "j’ai acheté une robe". Il introduit alors un élément inconnu ou général, dans une tournure simple mais fondamentale à l’expression.
En grammaire, "une" appartient à la catégorie des articles indéfinis, avec "un" et "des". Il permet de parler d’une entité parmi d’autres, sans précision. Dire "une maison" n’implique pas qu’on sache laquelle, ni qu’elle soit unique. Ce mot permet donc d’exprimer l’idée de non-spécificité, d’exemple ou d’introduction, et il est indispensable dans les récits, les descriptions ou les situations nouvelles.
"Une" peut également être employé comme pronom, dans des phrases comme : "J’en ai deux, mais je n’en veux qu’une." Dans ce cas, il remplace un nom féminin déjà évoqué, tout en indiquant le nombre : une seule. Ce rôle pronominal, bien que discret, est essentiel dans la fluidité de l’expression, notamment pour éviter les répétitions et alléger les phrases. Il repose sur la capacité du mot à reprendre et quantifier à la fois.
Par ailleurs, "une" peut aussi être un nom commun, désignant la première page d’un journal ou d’un magazine. On parle alors de "la une" ou "faire la une" pour indiquer qu’un événement ou une personne occupe la position centrale dans l’actualité. Ce sens très utilisé dans les médias ajoute une dimension symbolique forte au mot, puisqu’il évoque la visibilité, l’importance, la priorité. C’est un usage totalement distinct du déterminant, mais ancré dans la langue courante.
Dans le domaine littéraire et poétique, le mot "une", par sa simplicité et sa musicalité, peut aussi être utilisé pour introduire un récit, un rêve ou une image. Des phrases comme "C’était une nuit d’été", "Une voix s’est élevée" jouent sur la douceur et l’indétermination du mot pour créer un effet narratif ou émotionnel. Sa banalité apparente devient alors une porte d’entrée vers l’imaginaire ou le symbolique.
D’un point de vue typographique et orthographique, "une" s’écrit toujours avec un "e" final au féminin, contrairement à "un". Cette différence est essentielle pour accorder correctement les adjectifs et les noms. Par exemple, on dira "un petit garçon" mais "une petite fille". Cet accord en genre est une règle centrale du français, que l’usage de "une" permet d’appliquer avec clarté.
En résumé, "une" est un mot court, simple et omniprésent, mais aux fonctions multiples. Déterminant, pronom ou nom, il participe à la précision, à la structure et à la clarté du discours. Il permet d’introduire, de remplacer, de souligner, voire de mettre en avant. Son importance dans la langue française est telle qu’on le prononce sans y penser, mais sans lui, le discours perdrait en nuance, en rythme et en cohérence.



