Définition LEL
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Mots associés
achat , argent , argent , capital , construction , épargne , exonération , financement , fiscal , fiscalité , fiscalité , immobilier , intérêt , investissement , livret , locatif , logement , placement , rendement , taux
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Citations
Définition
LEL (Sigle)
- Livret Epargne Logement
- Produit d'épargne proposé par les banques, destiné à des projets d'investissement immobilier. La somme épargnée reste disponible.
LEL (Sigle)
- (Anglicisme) Laughing Even Louder
- Signifiant "Riant encore plus fort" et servant à exprimer un rire plus intense que LOL (Laughing Out Loud), qui est largement répandu pour indiquer qu'on trouve quelque chose de drôle.
Informations complémentaires
Le LEL (Livret Épargne Logement) était un produit d’épargne réglementé en France, destiné à financer un projet immobilier en bénéficiant d’un prêt à taux avantageux. Mis en place en 1985, il avait pour objectif d’inciter les particuliers à épargner en vue d’un futur achat immobilier ou de travaux sur leur résidence principale. Cependant, en raison d’un manque d’attractivité et d’une faible utilisation, le Livret Épargne Logement a été supprimé en 2014, sans possibilité d’ouverture de nouveaux comptes.
Le fonctionnement du LEL était similaire à celui du PEL (Plan Épargne Logement), mais avec des règles plus souples et un plafond de dépôt plus bas. Il permettait aux épargnants de déposer de l’argent à un taux fixé par l’État, avec la possibilité d’obtenir en retour un prêt immobilier à un taux préférentiel après une période minimale d’épargne. Toutefois, contrairement au PEL, le LEL n’imposait pas de versements réguliers, offrant ainsi une plus grande flexibilité à ses titulaires.
Le taux d’intérêt du LEL était souvent moins attractif que celui du PEL, ce qui a progressivement conduit à une baisse de son utilisation. En outre, son plafond de dépôt relativement bas, fixé à 15 300 euros, limitait son intérêt pour les projets immobiliers de grande envergure. Les épargnants privilégiaient donc d’autres produits d’épargne comme le Livret A, le PEL ou les comptes à terme, qui offraient soit une meilleure rémunération, soit des conditions plus favorables pour l’accès au crédit immobilier.
Une des particularités du LEL était qu’il était soumis à des conditions fiscales spécifiques. Les intérêts générés par le livret étaient exonérés d’impôt sur le revenu pendant une durée limitée, mais restaient soumis aux prélèvements sociaux. De plus, les avantages liés au prêt étaient accessibles uniquement si l’épargnant utilisait les fonds pour financer sa résidence principale, ce qui excluait les investissements locatifs et limitait son attrait pour certains profils d’investisseurs.
Face à la faible popularité du LEL, le gouvernement a décidé d’arrêter son offre en 2014, sans pour autant affecter les livrets existants. Les titulaires ont pu continuer à bénéficier des conditions initiales jusqu’à la fermeture naturelle de leur compte. Depuis cette suppression, les particuliers se tournent davantage vers le PEL et le CEL (Compte Épargne Logement), qui offrent des mécanismes similaires mais avec des conditions plus avantageuses en termes de taux d’intérêt et de montant empruntable.
L’impact de la disparition du LEL a été quasiment inexistant sur le marché de l’épargne, en raison de son faible succès par rapport aux autres produits réglementés. La suppression de ce livret s’inscrit dans une politique plus large de rationalisation des dispositifs d’épargne en France, visant à concentrer les incitations sur des produits plus performants et plus largement utilisés.
Aujourd’hui, le Livret Épargne Logement reste un vestige du passé, remplacé par des solutions plus adaptées aux besoins des épargnants et aux évolutions du marché immobilier. Ceux qui recherchent une épargne sécurisée avec des avantages liés à l’immobilier doivent désormais se tourner vers des alternatives comme le PEL, le CEL, l’assurance-vie ou les SCPI, en fonction de leur projet et de leur horizon de placement.
