Définition que

Illustration(s) et photo(s) pour définir le mot que

Informations complémentaires
Les cinq pronoms invariables sont "qui", "que", "quoi", "dont", "".

Et ne pas confondre le pronom que et le nom commun queue qui ont une prononciation quasi identique.

Le mot "que" est sans doute l’un des mots les plus fréquents, les plus utiles… et les plus redoutés de la langue française. Il peut être conjonction, pronom, adverbe ou encore marque de comparaison, selon le contexte. Sa polyvalence est telle qu’il peut apparaître plusieurs fois dans une même phrase avec des fonctions totalement différentes. Apprendre à bien l’employer, c’est maîtriser une grande partie de la syntaxe française.

En tant que conjonction de subordination, "que" permet de relier deux propositions, en introduisant une subordonnée. On retrouve ce cas dans des phrases comme : "Je pense que tu as raison." Il sert ici à introduire une idée dépendante d’un verbe principal. Ce rôle est fondamental dans la structuration du discours, car il permet de développer, nuancer, justifier ou compléter une pensée.

"Que" est aussi un pronom relatif, remplaçant un complément d’objet direct. Par exemple : "Le livre que j’ai lu." Il reprend ici "le livre", déjà mentionné, et relie deux propositions. Ce pronom est essentiel pour éviter les répétitions et pour construire des phrases complexes. Il se distingue du pronom relatif "qui", qui joue généralement le rôle de sujet. Dans les phrases bien construites, le choix entre "que" et "qui" est une question de fonction grammaticale.

Autre usage fréquent : l’adverbe de comparaison. Dans "Il est plus grand que moi", "que" marque une différence ou une égalité (dans le cas de "aussi... que"). Cet usage est très courant dans les conversations, car il permet de juger, d’évaluer, de comparer des personnes, des objets ou des situations. Ici encore, le mot "que" sert de lien, mais cette fois pour souligner un contraste ou une mesure.

Dans certaines phrases, "que" prend la forme d’un mot exclamatif ou interrogatif. On dira par exemple : "Que fais-tu ?" ou "Que c’est beau !" Dans ce cas, il est placé en tête de phrase et exprime soit une interrogation directe, soit une exclamation forte. Ce "que" donne de l’intensité, de la force expressive au langage. On le retrouve aussi dans les constructions avec inversion sujet-verbe : "Que veut-il dire par là ?"

Il existe aussi des expressions figées où "que" est utilisé sans fonction grammaticale claire, mais comme marqueur stylistique ou rhétorique. Dans "rien que d’y penser", "que" renforce la portée affective. Dans "du moment que", "à condition que", ou "pourvu que", il introduit une condition ou une nuance temporelle. Le français regorge de ces tournures idiomatiques, qui montrent à quel point ce petit mot est intégré à la pensée.

En résumé, le mot "que" est une véritable pièce maîtresse de la langue française. Présent dans les phrases simples comme dans les constructions les plus sophistiquées, il peut être lien logique, pronom remplaçant, mot de comparaison ou cri du cœur. Sa multiplicité de sens peut troubler les apprenants, mais elle reflète aussi la richesse et la souplesse du français. Savoir manier "que", c’est savoir écrire, nuancer, structurer… et parfois même séduire par le langage.
Cette page rassemble une définition claire du mot que, ses principaux sens en français moderne et, lorsque c’est pertinent, des synonymes, contraires, exemples d’emploi et liens utiles. Le-Dictionnaire.com propose un dictionnaire généraliste, adapté à un usage quotidien : élèves, étudiants, rédacteurs, professionnels ou simples curieux.
Définition Synonymes
Que (Conjonction)
[kə] / Conjonction de subordination
  • Complémenteur pour nominaliser une phrase.
  • Subordinatif de sens général permettant d’introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d’un ou plusieurs effets.
    La clause subordonnante qu’il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la clause subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l’indicatif (le plus souvent au futur simple ou antérieur) ou au conditionnel (présent ou passé).
  • Si la clause conditionnelle, causale ou déclenchante introduite est employée comme subordonnée d’une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la clause principale, elle se conjugue aussi au subjonctif (au présent ou au passé, selon qu’elle se soit effectivement réalisée ou non) et jamais au conditionnel, alors que la clause principale se conjugue plus librement à l’indicatif ou au conditionnel.
Que (Conjonction)
[kə] / Comparatif
  • Signifie un critère de comparaison.
Que (Pronom interrogatif)
[kə]
  • Pronom interrogatif pour l’objet direct inanimé.
  • (Littéraire) (Désuet) À quoi.
  • En quoi.
  • Quoi. Utilisé avec l’infinitif.
Que (Pronom relatif)
[kə]
  • Pronom relatif pour l’objet direct.
  • Sert encore d’attribut dans la proposition qui le suit.
  • Pendant, lequel, dans lequel, etc.
  • Précédé de c’est, forme une locution toute faite, c’est … que, qui sert ordinairement à attirer l’attention sur le complément, l’attribut ou l’adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
Que (Adverbe)
[kə]
  • Exclamatif.
  • Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu’un ordre réel, afin qu’une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent aussi l’agacement) : l’adverbe seul est très semblable à l’impératif impersonnel sous-entendu « fasse » (→ voir faire) ou l’indicatif impersonnel il faut, suivi du même subjonctif et relié par la même conjonction de subordination.
Que (Adverbe)
[kə]
  • Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
Informations complémentaires
Les cinq pronoms invariables sont "qui", "que", "quoi", "dont", "".

Et ne pas confondre le pronom que et le nom commun queue qui ont une prononciation quasi identique.

Le mot "que" est sans doute l’un des mots les plus fréquents, les plus utiles… et les plus redoutés de la langue française. Il peut être conjonction, pronom, adverbe ou encore marque de comparaison, selon le contexte. Sa polyvalence est telle qu’il peut apparaître plusieurs fois dans une même phrase avec des fonctions totalement différentes. Apprendre à bien l’employer, c’est maîtriser une grande partie de la syntaxe française.

En tant que conjonction de subordination, "que" permet de relier deux propositions, en introduisant une subordonnée. On retrouve ce cas dans des phrases comme : "Je pense que tu as raison." Il sert ici à introduire une idée dépendante d’un verbe principal. Ce rôle est fondamental dans la structuration du discours, car il permet de développer, nuancer, justifier ou compléter une pensée.

"Que" est aussi un pronom relatif, remplaçant un complément d’objet direct. Par exemple : "Le livre que j’ai lu." Il reprend ici "le livre", déjà mentionné, et relie deux propositions. Ce pronom est essentiel pour éviter les répétitions et pour construire des phrases complexes. Il se distingue du pronom relatif "qui", qui joue généralement le rôle de sujet. Dans les phrases bien construites, le choix entre "que" et "qui" est une question de fonction grammaticale.

Autre usage fréquent : l’adverbe de comparaison. Dans "Il est plus grand que moi", "que" marque une différence ou une égalité (dans le cas de "aussi... que"). Cet usage est très courant dans les conversations, car il permet de juger, d’évaluer, de comparer des personnes, des objets ou des situations. Ici encore, le mot "que" sert de lien, mais cette fois pour souligner un contraste ou une mesure.

Dans certaines phrases, "que" prend la forme d’un mot exclamatif ou interrogatif. On dira par exemple : "Que fais-tu ?" ou "Que c’est beau !" Dans ce cas, il est placé en tête de phrase et exprime soit une interrogation directe, soit une exclamation forte. Ce "que" donne de l’intensité, de la force expressive au langage. On le retrouve aussi dans les constructions avec inversion sujet-verbe : "Que veut-il dire par là ?"

Il existe aussi des expressions figées où "que" est utilisé sans fonction grammaticale claire, mais comme marqueur stylistique ou rhétorique. Dans "rien que d’y penser", "que" renforce la portée affective. Dans "du moment que", "à condition que", ou "pourvu que", il introduit une condition ou une nuance temporelle. Le français regorge de ces tournures idiomatiques, qui montrent à quel point ce petit mot est intégré à la pensée.

En résumé, le mot "que" est une véritable pièce maîtresse de la langue française. Présent dans les phrases simples comme dans les constructions les plus sophistiquées, il peut être lien logique, pronom remplaçant, mot de comparaison ou cri du cœur. Sa multiplicité de sens peut troubler les apprenants, mais elle reflète aussi la richesse et la souplesse du français. Savoir manier "que", c’est savoir écrire, nuancer, structurer… et parfois même séduire par le langage.
Questions fréquentes
Quelle est la définition du mot « que » ?
La présente page rassemble les principaux sens du mot « que », organisés par nature grammaticale et accompagnés d’indications utiles (prononciation, genre, notes d’usage...).
Comment écrire correctement le mot « que » ?
Le-Dictionnaire.com rappelle l’orthographe correcte de « que ». En cas de variantes ou de pièges fréquents, des précisions sont apportées dans les définitions ou les informations complémentaires.
Le mot « que » est-il masculin ou féminin ?
Lorsque c’est pertinent, le genre grammatical (masculin, féminin, invariable, etc.) est indiqué en haut de la définition, à côté de la prononciation. Cela aide à accorder correctement les mots dans vos phrases.
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